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« May in the summer » de Cherien Dabis . Critique cinéma

Synopsis: May, jeune jordanienne installée à New York, vient passer l’été en famille à Amman. Chrétienne de confession, elle s’apprête à épouser un musulman, au grand dam de sa mère pratiquante. May peut néanmoins compter sur le soutien de ses deux sœurs cadettes, aux mœurs plus libérées…

La fiche du film

Le film : "May In The Summer"
De : Cherien Dabis
Avec : Cherien Dabis, Alia Shawkat
Sortie le : 07/05/2014
Durée : 99 Minutes
Genre : Comédie, Drame
Type : Long-métrage
Le film

Le genre de film qui n’a pas grand-chose à dire. La comédienne-réalisatrice Cherien Dabis promettait pourtant beaucoup  depuis « Amerrika » . Quand la grande sœur débarque de New-York en Jordanie pour préparer son mariage avec un musulman, l’accueil de la famille est plutôt chaleureux. Surtout celui des frangines qui s’imaginent  faire la nouba, à tout va.

Mais malgré les sourires, les gestes de bienvenue, une sourde tension donne le change aux premières impressions. Ca cloche quelque part,  et la mère ( Hiam Abbass), catho à fond les chapelets,confirme le malaise .Tout à la joie d’accueillir sa fille aînée, elle  n’assistera cependant pas au mariage. Le futur qui n’est pas encore arrivé,  occupé à New-York par son travail, est d’une autre confession.

Sur un tel canevas, on s’imagine  voyager dans les travers d’une famille jordanienne (ou d’ailleurs), reposant sur une assise géopolitique évidente, mais totalement inexistante. La guerre à la frontière ? Elle est si lointaine qu’on l’évoque à peine  depuis les rivages jordaniens où la jeunesse dorée se prélasse au soleil d’une télé-réalité.

may in the summer

A partir de là tous les problèmes soulevés par la cantonade se délitent et  ne font qu’effleurer le fil d’un scénario poussif. Prenons le père ( Bill Pullman), remarié, et qui donne sa bénédiction à l’union, à la manière d’un mécréant. D’une famille à l’autre, recomposée ou non, les problèmes ne font que passer. Superficiels…

Les affres d’un divorce, l’illumination mystique de la mère, la « guerre » des religions, l’absence du père,  on tourne en rond au cœur de cette comédie plus sentimentale que véridique, qui se regarde le nombril.  A la longue, c’est inconfortable.

Le genre de film qui n’a pas grand-chose à dire. La comédienne-réalisatrice Cherien Dabis promettait pourtant beaucoup  depuis "Amerrika" . Quand la grande sœur débarque de New-York en Jordanie pour préparer son mariage avec un musulman, l’accueil de la famille est plutôt chaleureux. Surtout celui des frangines qui s’imaginent  faire la nouba, à tout va. Mais malgré les sourires, les gestes de bienvenue, une sourde tension donne le change aux premières impressions. Ca cloche quelque part,  et la mère ( Hiam Abbass), catho à fond les chapelets,confirme le malaise .Tout à la joie d’accueillir sa fille aînée, elle  n’assistera cependant…

Review Overview

Le film

Alors que les sujets affleurent dans cette comédie qui annonçait bien des surprises, on en ressort très déçu. Le casting mené par une actrice réalisatrice qui m’avait particulièrement scotché dans Amerikka est lui aussi flatteur (Hiam Abbass, est toujours un gage).   Mais rien n’y fait, on tourne en rond, dans cette région où la situation géopolitique aurait pu servir de ferment.  On lui préfère des sentiments mièvres

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