Accueil » A la une » « Margaret » de Rebecca Daly. Critique dvd

« Margaret » de Rebecca Daly. Critique dvd

Synopsis: Margaret, quadragénaire divorcée, vit seule à Dublin. Elle tente de faire face à la disparition inquiétante de son fils. Un soir, après le travail, elle porte secours à Joe, une petite frappe de 17 ans. Cette rencontre va bouleverser sa vie…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Margaret [Edition Collector - Digipack] [Édition Collector]"
De : Rebecca Daly
Avec : Rachel Griffiths, Barry Keoghan, Michael McElthatton
Sortie le : 30 avril 2018
Distribution : Outplay
Durée : 96 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Il est difficile de croire à une telle histoire et la remontée des eaux dans un scénario qui baigne symboliquement à ne plus savoir qu’en faire (piscine, baignoire, apnée…) me parait un brin illusoire. Pour raconter l’aventure peu commune d’une mère qui ne s’est jamais occupé de son fils unique, aujourd’hui disparu dans la nature. Son ex lui apprend la nouvelle.

Par substitution, peut-être,  Margaret va alors s’attacher à une petite frappe ramassée en bas de chez elle, une nuit de mauvaise rencontre.

Rachel Griffiths dans le rôle-titre demeure exceptionnelle pour un décorum où la suggestion demeure la pierre angulaire. Elle attire le garçon vers elle, et se rattrape ainsi d’un fils qu’elle n’a pas aimé. Instinct maternel retrouvé ? Des envies refrénées resurgissent, mais à contre-temps que le temps se charge de malmener.

Barry Keoghan, Rachel Griffiths

Joe ( Barry Keoghan, bien dans son rôle en porte à faux ) profite aisément d’une situation que la femme déroule jusqu’à retrouver sinon une liberté, du moins une joie de vivre qui semblait l’avoir désertée. C’est de l’amour dira-t-on pour lequel le jeune homme ne connaît que l’aspect fugace et futile. Pris dans l’engrenage de vrais sentiments, il les réfute autant par bravache que par inexpérience.

C’est un film minimaliste dans la forme, peu enclin à bercer dans le pathos ou la sensiblerie. La réalisatrice Rebecca Daly opte pour des rapports charnels et psychologiques, et laisse en suspens de nombreuses questions qui au fil du dénouement relèvent toutes les ambiguïtés de ce scénario improbable.

Ce fils de substitution à peine contesté par les événements ne se heurte qu’à sa propre dérive et à l’ex de Margaret déboussolé, puis révolté par la situation (Michael McElhatton). L’énigme de la disparition de leur fils doit-elle trouver une réponse dans l’existence de ce Joe surgit comme par miracle dans leur vie ?

Joe ignore encore tout de ce drame enfoui, lui qui de sa propre famille parle sans bien ni mal, mais simplement trop grande pour l’accueillir auprès de ses trois demi frères . Une autre histoire peut-être à dévoiler, l’inéluctable destin à jamais porté par la fatalité et les errances de la vie. Il est difficile de croire à une telle histoire, mais on peut s’y intéresser.

Il est difficile de croire à une telle histoire et la remontée des eaux dans un scénario qui baigne symboliquement à ne plus savoir qu’en faire (piscine, baignoire, apnée…) me parait un brin illusoire. Pour raconter l'aventure peu commune d’une mère qui ne s’est jamais occupé de son fils unique, aujourd’hui disparu dans la nature. Son ex lui apprend la nouvelle. Par substitution, peut-être,  Margaret va alors s’attacher à une petite frappe ramassée en bas de chez elle, une nuit de mauvaise rencontre. Rachel Griffiths dans le rôle-titre demeure exceptionnelle pour un décorum où la suggestion demeure la pierre angulaire.…
Le film

Malgré des maladresses dans le scénario et une mise en scène corsetée, l’histoire de cette femme divorcée qui pour ne pas avoir aimé son fils aujourd’hui disparu se rabat sur une petite frappe, cette histoire intrigue par l’absence du mystère qui devrait en émaner. C’est assez paradoxal comme démarche, mais c’est un film minimaliste dans la forme, peu enclin à bercer dans le pathos ou la sensiblerie. La réalisatrice Rebecca Daly opte pour des rapports charnels et psychologiques, et laisse en suspens de nombreuses questions qui au fil du dénouement relèvent toutes les ambiguïtés de ce scénario improbable Le symbolisme aquatique est d’une insistance affligeante. Rachel Griffiths dans le rôle-titre demeure exceptionnelle pour un décorum où la suggestion demeure la pierre angulaire.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas

Laisser un commentaire