Synopsis: Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque. Il s’appelle en réalité Stanley Crawford Anglais arrogant et grognon qui ne supporte pas les soi-disant médiums. C’est pourquoi il accepte la proposition de son fidèle ami Howard Burkan, pour démasquer, sous un nom d’emprunt, la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium.
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Woody Allen ! Mauvaise pioche ! Rien d’affligeant, ni de consternant dans ce film, mais la vague impression que la comédie ne fait que passer. Un filet d’humour pour quelques réparties, de la drôlerie au hasard d’une demande en mariage ahurissante (mais c’est déjà la fin) et puis la nostalgie du jazz-hot sur les bords de la Méditerranée.
Après quoi vous applaudirez aux tours de magie qui ont rendu célèbre le célèbre Weig Ling Soo appelé maintenant auprès d’un médium, féminin, jeune et jolie (Emma Stone), afin de débusquer l’intruse.
L’esprit et la raison contre le surnaturel, ce dont se réjouit l’intéressé qui exècre ces personnages qui prédisent l’avenir. Il se fait fort de déjouer ses astuces quand à force de vérité première, le concernant, l’homme s’incline devant la femme.
Non sans se départir d’un caractère exécrable que Colin Firth épouse à la perfection. Il est tour à tour cynique, amusant, odieux, arrogant dans une stature qui lui confère une autorité amusée aux yeux de son entourage. Ainsi affublée de mille courtoisies, ce personnage nous vaut quelques scènes bien enlevées, notamment dans les premières escarmouches avec l’ennemi.
Mais ce n’est que le début ,ça n’ira pas plus loin, Woody Allen attendant semble-t-il que la magie du septième art opère. Elle n’en fait rien, la veine comique un brin tarie cherchant toujours des arguments pour un scénario en friche. Il s’appesantit beaucoup autour des confrontations philosophiques sur la croyance en l’au-delà…
Le coup du chamboulement ,assez inattendu, (mais où, comment et dans quel sens, ça je ne vous le dirais pas) plutôt bien venu, est sans véritable effet sur le dénouement fleur bleu que l’auteur affectionne dans ses comédies.
On rigole alors encore un peu de ce grand benêt d’amoureux qui fait du gringue à la médium (Hamish Linklater) en lui faisant la sérénade sur un ukulélé. C’est théâtral au possible, quand la magie tant attendue parvient enfin aux yeux de notre attente : Simon McBurney, l’ami du magicien est un étrange mélange entre Roman Polanski et Patrice Leconte. Beau tour de passe-passe de notre ami Woody. Mais c’est quasiment le seul …
- Il n’y a pas de bonus
Review Overview
Le film
C’est un passe-temps cinématographique qui ne marquera pas la carrière du maître. Partant du principe que quelques bonnes répliques sur des scènes rigolotes peuvent faire une comédie, Woody Allen se laisse aller au contact de personnages fort bien charpentés ( Colin Firth est parfait en anglais exécrable ) mais qui s’incrustent dans des clichés au romantisme suranné. Le côté sépia de l’auteur une fois encore à l’écoute de la musique des années 30. Intérieur, extérieur, l’ensemble est assez théâtral Même s’il est beaucoup moins drôle, je le préfère quand il sublime « Blue Jasmine ».
Avis bonus
Il n'y en a pas. Sur un tel sujet !!!
Tout-à-fait en accord avec l’analyse de l’ami Loïck, on a l’impression de l’avoir vu ensemble ce film qui est agréable, plaisant, avec de l’humour, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard comme aurait dit ma mère-grand. On a connu notre Woody plus inspiré. J’ai beaucoup aimé ces premiers films pour l’humour, je crois que je préfère désormais ses films plus graves.