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« Lucy » de Luc Besson, critique cinéma

Synopsis: A la suite de circonstances indépendantes de sa volonté, une jeune étudiante voit ses capacités intellectuelles se développer à l’infini. Elle « colonise » son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités.

La fiche du film

Le film : "Lucy"
De : Luc Besson
Avec : Scarlett Johansson, Morgan Freeman
Sortie le : 06/08/2014
Durée : 89 Minutes
Genre : Science fiction, Action
Type : Long-métrage
Le film

Lucy a vécu il y a des millions d’années, mais  la voici de retour sur terre. Plutôt très bien la demoiselle qui s’acoquine avec n’importe qui au point de tomber dans les bras de malfrats asiatiques qui se chargent d’en faire une mule.

Attention, la drogue à convoyer n’est pas n’importe laquelle ; une fois ingérée et notre Lucy se transforme en robot humain, capable de fusiller toute une lignée de salopards, d’un simple regard. Il y a de la Nikita dans ce personnage récurent de l’œuvre de Besson qui le temps aidant (« Nikita » 1990) forge l’armure de son héroïne d’une toute autre carapace. A savoir, le savoir, la connaissance absolue obtenue en utilisant un maximum de nos capacités cérébrales.

C’est ce qu’il démontre un peu à la façon de Resnais dans «  Mon oncle d’Amérique ». Mais là encore les manières ont beaucoup changé et la petite souris en cage grandit maintenant sous des latitudes exotiques où la faune sauvage illustre le comportement humain.

Le parallèle est un peu grossier, surtout que le montage ne se prend pas trop la tête pour aller à l’essentiel d’un propos scientifique qui se superpose aux spectaculaires renversements de situations opérés par la jeune femme.

photo-Lucy-2014-10

Nous voici ainsi revenus aux fondamentaux du cinéma de Besson, qui au divertissement et au spectacle,  tente cette fois de s’affranchir d’une technicité qui le fascine pour mieux approfondir la sphère cérébro spinal. La mise en route du processus est un rien laborieuse, farfelue ou grotesque, je ne sais pas trop,  mais une fois le métabolisme entièrement sous contrôle Lucy-Nikita peut passer aux actes.

La course en voitures dans Paris ( Besson producteur et scénariste des «  Taxis » ) met du baume au cœur de l’efficacité, avant que tous les méchants ne ramassent leur dû de cacahuètes. Il s’agit bien de primates, si j’ai bien compris la démonstration.

Et quand on pense que  la belle Scarlett Johansson se charge de la distribution, cette fois j’en redemande.  Elle est assez prodigieuse dans son rôle de sulfateuse intelligente aux yeux bleus et à la chevelure platine .Le film sort le jour de la mort de Marilyn, mais c’est un hasard, le cerveau humain ne peut pas aller jusque-là …

Lucy a vécu il y a des millions d’années, mais  la voici de retour sur terre. Plutôt très bien la demoiselle qui s’acoquine avec n’importe qui au point de tomber dans les bras de malfrats asiatiques qui se chargent d’en faire une mule. Attention, la drogue à convoyer n’est pas n’importe laquelle ; une fois ingérée et notre Lucy se transforme en robot humain, capable de fusiller toute une lignée de salopards, d’un simple regard. Il y a de la Nikita dans ce personnage récurent de l’œuvre de Besson qui le temps aidant (« Nikita » 1990) forge l’armure de son héroïne d’une…

Review Overview

Le film

Derrière le volet scientifique parfois alambiqué, Besson nous explique avec une application amusée l’évolution du cerveau qui, utilisé à son maximum, pourrait faire des malheurs. C’est ce qui arrive à notre pauvre Lucy (fabuleuse Scarlett Johansson) : de la théorie à la pratique , elle passe par tous les états d’une névrose mal contrôlée. Mais la technique du cinéaste désormais très bien affûtée (Nikita, Léon, Taxi…) se met au service d’un spectacle de bon niveau, dont l’une des qualités  est de ne pas excéder 90 minutes. Le bon timing d’un bon divertissement cinématographique.

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