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« L’Inconnu de Shandigor » de Jean-Louis Roy. Critique dvd

  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 36 minutes
  • Dvd‏ : ‎ 5 mars 2024
  • Cinéma :1967
  • Acteurs ‏ : ‎ Marie-France Boyer, Ben Carruthers, Jacques Dufilho, Daniel Emilfork, Serge Gainsbourg, Howard Vernon
  • Format : Noir et blanc
  • Studio  ‏ : ‎ Carlotta Films

L’histoire : Le savant Herbert von Krantz a mis au point un procédé révolutionnaire, l’Annulator, permettant de désamorcer les armes nucléaires. Son invention fait depuis l’objet de convoitise de tous les services secrets et des groupuscules terroristes du monde entier. Krantz vit cloîtré dans sa demeure ultra-sécurisée avec sa fille Sylvaine et son assistant Yvan. Il les tient en respect …

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  • Le Film et le bonus : 

C’est une pochade sympathique, qui rappelle qu’en matière de films d’espionnage, nous ne sommes pas champions, et qu’une parodie peut toujours cacher la misère.

Pour son premier ( et unique ? ) long métrage Jean-Louis Roy, membre du Groupe 5 ( la Nouvelle Vague suisse) se penche sur un genre qu’il dévoie sur un fond bien réel : la menace nucléaire.

Un savant paranoïaque dit pouvoir la contenir grâce à un procédé qui dénucléarise en moins d’une seconde.  Daniel Emilfork dans la peau d’un tel personnage, on assure quelques séquences bien formatées. Face à lui Jacques Dufilho, en fait lui aussi des tonnes sur la pelure de l’espion venu du froid.

La direction d’acteurs n’ayant ici que très peu d’influence, chacun joue sa propre partition, au propre comme au figuré pour Serge Gainsbourg l’autre chef de bandes qui à l’enterrement de l’un des siens se charge de jouer de l’orgue sur une composition perso « Bye, Bye Mister Spy ».

Après quoi tout le monde court après tout le monde, Marie-France Boyer , la pauvre, n’arrivant pas à tirer son épingle d’un jeu qui lui échappe complètement. Elle se perd à merveille dans les décors rétro futuristes des jardins de Gaudi. Une belle pub pour l’Art nouveau et Barcelone !

LES SUPPLÉMENTS

. CINÉMA-VIF (30 mn) -Interviewé dans le cadre de l’émission suisse, Jean-Louis Roy rejette la part philanthropique du cinéma suisse et veut prouver que l’on peut faire autre chose.

Il revient sur son scénario et son style, influencé par la bande dessinée. Entre le tournage de deux scènes, les acteurs ne tarissent pas d’éloges sur leur jeune mais précoce metteur en scène.

Jacques Dufilho, «  il m’a expliqué mon rôle très schématiquement, mais déjà en ayant lu le scénario la veille, je savais que j’allais le faire. (…) Et ses silences étaient très explicites , beaucoup plus qu’en détaillant ».

Marie-France Boyer «  il m’a engagée comme ça, sur ma bonne mine. »

Daniel Emilfork «  il voulait un certain genre de personnages dans son film, de façon obscure, il ne savait pas pourquoi. Il m’a dit qu’en me voyant jouer un mendiant arabe et aveugle, il avait pensé à me faire jouer un anatomiste, schizophrène et paranoïaque. C’est un mécanisme très secret de sa part, mais ça m’a flatté » .

Durée ‏ : ‎ 1 heure et 36 minutes Dvd‏ : ‎ 5 mars 2024 Cinéma :1967 Acteurs ‏ : ‎ Marie-France Boyer, Ben Carruthers, Jacques Dufilho, Daniel Emilfork, Serge Gainsbourg, Howard Vernon Format : Noir et blanc Studio  ‏ : ‎ Carlotta Films L'histoire : Le savant Herbert von Krantz a mis au point un procédé révolutionnaire, l’Annulator, permettant de désamorcer les armes nucléaires. Son invention fait depuis l’objet de convoitise de tous les services secrets et des groupuscules terroristes du monde entier. Krantz vit cloîtré dans sa demeure ultra-sécurisée avec sa fille Sylvaine et son assistant Yvan. Il les tient en respect…
Le film
Le bonus

Daniel Emilfork, Jacques Dufilho, Serge Gainsbourg, le trio filmé en 1967 suffit peut-être à lui seul dans l’évocation de ce pseudo film d’espionnage où un savant parano affirme pouvoir dénucléariser l’univers. Si bien que tous les espions du monde se mettent à sa poursuite ; Premier ( et unique ? ) long métrage  de Jean-Louis Roy, membre du Groupe 5, équivalent suisse de la Nouvelle Vague, pensionnaire attitré du petit écran, ce film demeure une pochade sympathique, qui rappelle qu’en matière de films d’espionnage, nous ne sommes pas champions, et qu’une parodie peut toujours cacher la misère.

AVIS BONUS CINÉMA-VIF  Interview du réalisateur dans le cadre de l’émission suisse,

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