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« Les voisins de Dieu ». DVD.Critique

Synopsis: Avi, Kobi et Yaniv, la vingtaine bagarreuse, se sont autoproclamés gardiens de leur quartier, garants de leur vision du Talmud.Ils font respecter de façon musclée le shabbat, surveillent les tenues des filles et s'assurent que les jeunes de Jaffa, la voisine arabe, n'entrent pas.L'équilibre de la bande vacille le jour où Avi, le chef du groupe, rencontre Miri.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Les voisins de dieu"
De : Meny Yaesh
Avec : Roy Assaf, Gal Friedman
Sortie le : 20 aout 2013
Distribution : Blaqout
Durée : 94 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Je ne sais pas trop où situer ce film qui prêche la religion à tout va, tout en s’en moquant gentiment. Les trois copains qui mènent la danse sont à l’image de ce quiproquo permanent : très attachés le jour  aux recommandations du Livre, via un rabbin tout aussi fantasque, ils sont la nuit les défenseurs de l’ordre et de la morale. Pour une jupe trop courte, des dvd pornos, une ouverture le jour du shabbat.

Et cette fois ça ne rigole plus, ça menace, ça graffite, çà castagne … Des copains sympas, mais violents quand il le faut. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux, Avi, compositeur de psaumes contemporains, tombe amoureux de Miri.

Cette rencontre le chamboule, surtout que la belle ne partage pas du tout sa foi, encore moins sa pratique religieuse : il s’en remet alors à Dieu, une fois de plus et le cinéaste à personne.

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Sur un propos aussi ambiguë, sa caméra flotte au petit bonheur la chance, saisissant bien l’intimité des êtres, mais nullement la parole qu’ils sont sensés rapporter. Les situations se répètent et au milieu du film on n’en sait pas plus que dans les dix premières minutes.

Ca se décante un peu, ensuite, mais le flou artistique demeure. Alors chacun y va de son petit couplet  , donnant l’avantage à la comédie , ( c’est du moins comme ça que je le ressens ) et à l’exaltation rigolote d’un Kobi ( Gal Friedman, excellent ) au détriment d’un message qui semblait parler de tolérance , et d’un judaïsme sinon nouveau, tout du moins différent.

A ce stade Meni Yaesh tient la palme de l’originalité dans un courant israëlien qui situe habituellement  son propos cinématographique, au niveau de l’affrontement classique avec les palestiniens. Original donc, mais pas convaincant.

 

Je ne sais pas trop où situer ce film qui prêche la religion à tout va, tout en s’en moquant gentiment. Les trois copains qui mènent la danse sont à l’image de ce quiproquo permanent : très attachés le jour  aux recommandations du Livre, via un rabbin tout aussi fantasque, ils sont la nuit les défenseurs de l’ordre et de la morale. Pour une jupe trop courte, des dvd pornos, une ouverture le jour du shabbat. Et cette fois ça ne rigole plus, ça menace, ça graffite, çà castagne … Des copains sympas, mais violents quand il le faut. Jusqu’au jour…

Review Overview

Le film

Le prêche du rabbin qui se termine par une danse collective, un rien fofolle, c’est drôle mais ça ne fait pas un film qui est à l’image de cette séquence, mi-sérieuse, mi-bouffonne. Les intentions du cinéastes se diluent dans une mise en scène assez conformiste, qui a beau échapper au traditionnel affrontement entre israéliens et palestiniens, sans offrir une alternative nouvelle au courant cinématographique.Ç’est un film qui se répète beaucoup, qui peine à avancer : au milieu du film on n’en sait guère plus que dans les dix premières minutes

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