Accueil » A la une » « Les révoltés » de Simon Leclere . Critique cinéma

« Les révoltés » de Simon Leclere . Critique cinéma

Synopsis: À 19 ans, Pavel travaille à l’usine locale comme son père et son grand-père avant lui. Son temps libre, il le passe sur les bords de Loire avec Anja, son amie d’enfance dont il est aujourd’hui secrètement amoureux. Si Anja rêve d’émancipation et s’apprête à passer son bac, Pavel n’est pas inquiet : ils ont grandi ensemble, ils vieilliront ensemble. Mais alors qu’un plan social est annoncé à l’usine, Anja se laisse séduire par Antoine, le fils du patron. Pour la première fois de sa vie, Pavel n’est plus sûr de rien.

La fiche du film

Le film : "Les Révoltés"
De : Simon Leclere
Avec : Paul Bartel (II), Solène Rigot
Sortie le : 15/07/2015
Distribution : Jour2fête
Durée : 80 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film

Bizarre de croiser tous ces personnages, d’entrevoir plusieurs histoires pour ne rien comprendre au dénouement. Simon Leclere nous parle de la désillusion du monde ouvrier, confronté au pilon patronal de l’argent, des fonds de pension et des délocalisations. Pavel est au cœur du combat que son papa, ancien leader cégétiste, a abandonné, lassé, écœuré, fatigué.

Pavel a toujours vécu là, avec sa copine d’enfance à qui maintenant il veut faire l’amour .Sa vie est réglée comme du papier à musique, pas beaucoup d’ambition, mais des certitudes sans lendemain. La preuve : sa copine flirte avec le fils du patron. Pas bon tout ça, conflit de générations, conflit social, horizon bouché, perspectives réduites.

Dans cet imbroglio socialo-romanesque, Simon Leclere nous parle de la construction d’un homme à la recherche du père. Le chemin du cinéma est déjà bien encombré par ses prédécesseurs, mais le cinéaste a pour lui cette fibre sentimentalo-ouvrière : comment lui le grand représentant des opprimés a-t-il pu plier devant le grand patronat ? Le fiston mène donc l’enquête à la manière d’une recherche policière, fouinant partout et même dans les archives de l’industriel.

2

Ses moyens d’investigations demeurent rudimentaires, un peu osés, pour ne pas dire invraisemblables. Après la fouille dans le bureau de la direction, c’est la petite copine qui déjouant l’attention de son nouveau petit copain cambriole  dans le  domicile familial. La lutte des classes ne connaît donc plus ses limites et la vie amoureuse agit de même.

Deux univers qui se confrontent sans jamais obtenir le juste parallèle d’une chronique sociale et romanesque qui se fatigue de ses propres atermoiements. Solène Rigot (« 17 filles », «  Tonnerre », «  Lulu femme nue » …) et Paul Bartel sont deux jeunes comédiens dont l’expérience des précédents films complètent la promesse d’une carrière bien engagée. Il leur reste à définir leur choix, et leurs exigences. Au regard de ce film, ils n’en manquent pas.

Bizarre de croiser tous ces personnages, d’entrevoir plusieurs histoires pour ne rien comprendre au dénouement. Simon Leclere nous parle de la désillusion du monde ouvrier, confronté au pilon patronal de l’argent, des fonds de pension et des délocalisations. Pavel est au cœur du combat que son papa, ancien leader cégétiste, a abandonné, lassé, écœuré, fatigué. Pavel a toujours vécu là, avec sa copine d'enfance à qui maintenant il veut faire l’amour .Sa vie est réglée comme du papier à musique, pas beaucoup d’ambition, mais des certitudes sans lendemain. La preuve : sa copine flirte avec le fils du patron. Pas bon tout…

Review Overview

Le film

Je n’arrive pas à saisir le propos d’un réalisateur qui signe un mélo social, menant en parallèle une chronique ouvrière romanesque et une vie amoureuse, (ce qui c’est déjà vu par le passé) mais ça ne fonctionne pas.Dans cet imbroglio socialo-romanesque, il nous parle de la construction d’un homme à la recherche du père. Il n’y a pas de réelle imbrication entre tous ces  univers, et le  mélange des genres devient du coup très bizarre. C’est assez difficile à imaginer, ce n’est pas toujours claire, les intentions priment trop sur la réalisation. Les comédiens sont très bien dont Solène Rigot (« 17 filles », «  Tonnerre », «  Lulu femme nue » …) et Paul Bartel qui grimpent tranquillement au firmament des étoiles françaises.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas

Laisser un commentaire