Synopsis: Dans le village de Timpelbach, les enfants ne font que des bêtises et résistent à toute forme d'autorité. A bout de nerfs, les parents décident de quitter le village... pour ce qu'ils pensent être une journée. Un village sans parents ! Ce n'est pas une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Deux bandes d'enfants s'affrontent alors pour le contrôle des lieux..
La fiche du DVD
Le film
A 10-12 ans, je vois un film de cet acabit, je me dis que plus tard je ferai du cinéma. C’est tout bonnement merveilleux pour les gamins de pouvoir s’offrir une toile de cette qualité, qui ne tient compte d’aucun paramètre en la matière. J’imagine Tim Burton s’emparer du bouquin de Henry Winterfeld. Il en fait de la féerie, du merveilleux, dans des paysages en faux carton et vrai bonheur.
Accordons à Nicolas Bary l’innocence des premières armes et le droit de se risquer à marcher sur les plates bandes de ses prédécesseurs. Ce qu’il fait sans complexe, dans ce film que l’on peut découvrir à partir de six ans . Mais c’est aussi un plaisir pour les adultes. Avec un long générique d’ouverture, en animation, génial !
C’est une histoire de gamins qui se passe depuis la nuit des temps . Sauf qu’ici nous sommes à Timpelbach un petit village charmant niché sur un pic rocheux, où les enfants multiplient farces et attrapes. A l’égard de leurs copains, mais aussi des parents qui à bout de nerfs, décident d’abandonner momentanément les lieux histoire de foutre les jetons à leurs rejetons.
Mais voilà, les papas et mamans ne pourront pas revenir de sitôt sur leur pas et un village sans adulte, imaginez un peu.
L’esprit Winterfeld est totalement dans cette mise en scène drôle et légère avec des comédiens qui la ramènent tout aussi joyeusement : celui qui joue une sorte de Harry Potter en réduction est tout bonnement poilant. Je n’ai pas réussi à mettre la main sur son nom
.Les plus « jeunes » dans le métier comme Raphaël Katz (« Le Temps des porte-plumes « ) ou Adèle Exarchopoulos n’ont aucun complexe face à Depardieu, ou Carole Bouquet en Mme Drohne, caricaturale au possible .
C’est le parti pris de Nicolas Bary : pousser le trait, le souligner pour dévoiler marionnettes et pantins.
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