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« Les amours d’Anaïs » de Charline Bourgeois-Tacquet . Critique cinéma

Synopsis: Anaïs a trente ans et pas assez d’argent. Elle a un amoureux qu’elle n’est plus sûre d’aimer. Elle rencontre Daniel, à qui tout de suite elle plaît. Mais Daniel vit avec Émilie… qui plaît aussi à Anaïs. C’est l’histoire d’une jeune femme qui s'agite.

La fiche du film

Le film : "Les Amours d’Anaïs"
De : Charline Bourgeois-Tacquet
Avec : Anaïs Demoustier, Valeria Bruni Tedeschi
Sortie le : 15/09/2021
Distribution : Haut et Court
Durée : 98 Minutes
Genre : Comédie, Romance
Type : Long-métrage
Le Film

Comment dire ? Elle s’agite, ne tient pas en place, inconsciente, insouciante … Elle est mignonne mais inconstante, dans ses choix et ses amours, ses désirs et ses plaisirs. Gaffeuse totale…

Perso j’abandonne, le film sur ce filon me met le bourdon.

Mais Anaïs tourne autour du monde qui parfois la rattrape. Un boulot par ci par là, et une famille qu’elle ne voit pas souvent. Les retrouvailles avec sa mère (Anne Canovas) sont joyeuses, sincères, mais les tracas du moment plombent un peu l’ambiance. C’est la vie qui va et chez Anaïs, ça va sans que la réalisatrice puisse canaliser sa furie permanente.

Anaïs informe bien tardivement Raoul (Christophe Montenez) qu’elle n’entend pas garder l’enfant qu’elle porte depuis plusieurs semaines …

Une nouvelle rencontre amoureuse peut remettre un peu d’ordre dans tout ça, pense-t-on mais c’est le contraire qui se produit…

Charline Bourgeois-Tacquet nous a dressé le portrait d’une jeune fille en fleurs qui maintenant sort de son cadre et change les couleurs pour draguer frontalement la compagne du garçon qu’elle vient de larguer.

Trop indécis, rangé et prévisible Daniel ( Denis Podalydès ) vit avec Emilie, une écrivaine qui se retire souvent de la ville . Sans jamais l’avoir rencontrée, Anaïs est  subjuguée par cette femme dont Daniel lui a beaucoup parlé.

Une rencontre de hasard, vraiment, et l’amour fou emballe la jeune fille et la retient aussi par trop de sentiments interdits. Du moins le pense-t-elle quand au fil des jours l’idylle la conduit à des rencontres de plus en plus passionnées.

La réalisatrice suit le mouvement, se laisse porter, moins d’emballement, plus d’attention. Si Anaïs Demoustier a très rapidement conquis le cœur des spectateurs, Valeria Bruni Tedeschi entre en scène plus timidement, dans le retrait de sa profession qu’elle expose uniquement pour une interview, une conférence, un colloque.

Le moment choisi par Anaïs pour vivre pleinement auprès de sa belle, sans se départir de son charme effronté qui la subjugue. Emilie s’interroge un peu, cherche à comprendre cette approche amoureuse qui chez elle n’est pas encore attirance. Elles vont s’aimer …

Charline Bourgeois-Tacquet observe plus qu’elle n’induit ce romanesque décalé qui séduit pour tout ce qu’il apporte de tendresse et de sensibilité. Un premier film à la fantaisie raisonnable, à la malice contenue, au bonheur d’aimer sans retenue.

Comment dire ? Elle s’agite, ne tient pas en place, inconsciente, insouciante … Elle est mignonne mais inconstante, dans ses choix et ses amours, ses désirs et ses plaisirs. Gaffeuse totale… Perso j’abandonne, le film sur ce filon me met le bourdon. Mais Anaïs tourne autour du monde qui parfois la rattrape. Un boulot par ci par là, et une famille qu’elle ne voit pas souvent. Les retrouvailles avec sa mère (Anne Canovas) sont joyeuses, sincères, mais les tracas du moment plombent un peu l’ambiance. C’est la vie qui va et chez Anaïs, ça va sans que la réalisatrice puisse…
Le Film

Au départ, ça tourneboule. Cette jeune fille qui enfile les bourdes, s’en moque gentiment et passe insouciante à autre chose. Ses amours de la même veine vont et viennent jusqu’au jour où lassée très vite de son nouveau copain elle tombe sous le charme de sa compagne. Charline Bourgeois-Tacquet nous a dressé le portrait d’une jeune fille en fleurs qui alors sort de son cadre pour suivre l’amour fou et ses sentiments interdits. Du moins le pense-t-elle quand au fil des jours l’idylle la conduit à des rencontres de plus en plus passionnées. La réalisatrice se laisse porter, moins d’emballement, plus d’attention. Si Anaïs Demoustier a très rapidement conquis le cœur des spectateurs, Valeria Bruni Tedeschi entre en scène plus timidement, dans le retrait de sa profession qu’elle expose uniquement pour une interview, une conférence, un colloque. Mais les deux comédiennes à l’unisson épousent ce romanesque décalé qui séduit pour tout ce qu’il apporte de vie et de sensibilité. Un premier film délicat, mais qui ne le dit pas.

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