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« Le vent se lève » de Hayao Miyazaki .Critique cinéma

Synopsis: Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.

La fiche du film

Le film : "Le Vent se lève"
De : Hayao Miyazaki
Avec : Hideaki Anno, Miori Takimoto
Sortie le : 22/01/2014
Durée : 126 Minutes
Genre : Animation, Drame
Type : Long-métrage
Le film

Le vent se lève, et puis retombe. A l’image de la déferlante qui s’abat aujourd’hui sur le dernier film du maître de l’animation. On m’en dira tant et plus … Je suis malgré tout très perplexe face à une réalisation qui ne souffre d’aucune distorsion, certes, mais qui demeure d’une sagesse monacale, exemplaire. Disons que Hayao Miyazaki s’affiche comme un conservateur, gardien du temple de l’animation qui fit ses beaux jours.

Graphiquement, la mise en scène possède encore des éclairs de génie, mais l’angélisme ambiant atténue la portée du message. Au final l’ensemble est agréable, mais ne sollicite guère l’imagination.

En s’inspirant de Valéry et Schubert, ce qui pose notre homme, le cinéaste japonais reprend au fil des saisons le rêve d’un jeune garçon qui ne respire que pour l’aviation. En filigrane, il s’agit de la vie du concepteur aéronautique italien Giovanni Caproni que l’on rencontre à plusieurs reprises au cours des grands moments de l’Histoire nippone.

Inscrits dans le marbre  (tremblement de terre de Kanto, grande dépression et faillite des banques, épidémie de tuberculose…) ceux-ci prennent une autre dimension vis-à-vis d’un cahier des charges parfaitement réglé et respecté.

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 Courage, dévouement, amitié, solidarité, tous les bons sentiments dégringolent avec une candeur qui n’a d’égale que la pureté des lignes et des aplats.

Même l’apocalypse entrevu ne réussit pas à détruire le schéma ordonné de Miyazaki qui un peu bizarrement appuie aussi très lourdement sur la faiblesse de l’Empire du Soleil Levant face à la grande Allemagne ,à sa technologie avancée, et sur la guerre qui n’est pas jolie, jolie .

Je passe sur l’histoire d’amour qui adoucit le tempo d’un récit bouleversé, à défaut d’être bouleversant.  Je note que le film est conseillé à partir de six ans. Effectivement …

Le vent se lève, et puis retombe. A l’image de la déferlante qui s’abat aujourd’hui sur le dernier film du maître de l’animation. On m’en dira tant et plus … Je suis malgré tout très perplexe face à une réalisation qui ne souffre d’aucune distorsion, certes, mais qui demeure d’une sagesse monacale, exemplaire. Disons que Hayao Miyazaki s’affiche comme un conservateur, gardien du temple de l’animation qui fit ses beaux jours. Graphiquement, la mise en scène possède encore des éclairs de génie, mais l’angélisme ambiant atténue la portée du message. Au final l’ensemble est agréable, mais ne sollicite guère l'imagination.…

Review Overview

Le film

Il est étonnant de faire aussi long pour dire ce que l’on sait déjà autour des méfaits de la guerre et du besoin de sauver la planète. A partir de la vie du concepteur italien aéronautique Caproni, le maître de l’animation fignole le trait et l’aplat, sans révolutionner le genre. Conservateur bon teint, il assure sa palette et donne à son histoire une agréable tournure, malgré des événements tragiques qui émaillent son récit. Les plus jeunes ne comprendront pas forcément tout, et les moins jeunes prendront un coup de vieux.

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