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« Le Temps de la colère » de Richard Fleischer. Blu Ray Critique

Synopsis: Durant la Deuxième Guerre mondiale, le sergent Glifford est envoyé en camp disciplinaire pour avoir frappé un supérieur. Commandé par l’inquiétant capitaine Grimes, le camp est une zone de non-droit, où règnent la violence et la terreur.

La fiche du Blu-Ray

Le film : "Le Temps de la colère "
De : Richard Fleischer
Avec : Robert Wagner, Broderick Crawford, Terry Moore, Buddy Ebsen, Robert Keith
Sortie le : 13/11/2013
Distribution : Filmedia
Durée : 94 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

Dans la « gamme » des films de guerre, la période 1955-1960 restitue l’âpreté des combats à travers des affrontements tout à fait formels. Richard Fleischer respecte à la lettre ce commandement lors du débarquement des soldats américains sur les plages du Pacifique. Les Japonais les attendent de pied ferme et les combats sont à l’époque du tournage jugés très violents.
Le cinéaste innove à travers le portrait psychologique de son héros, un fermier très riche du sud des Etats-Unis, qui exploite les métayers de ses champs de coton. Une intervention de sa chère et tendre lui faisant remarquer son attitude désagréable, voire dictatoriale, ne le fait guère vaciller, mais la guerre va le retourner autrement.
Confronté à une discipline aveugle et cruelle (son capitaine pourrait être le petit frère du  colonel Kurtz de « Apocalypse Now ») le sergent Glifford découvre ainsi un peu d’humanité auprès de ses congénères.
Leur dévouement, leur attention à son égard, le ramène  à de meilleures intentions, et le respect mutuel qui s’instaure avec ses proches camarades le conduira à une confession finale, des plus éloquentes.

Le fameux commandant qui ne veut pas être appelé par son grade...

Le fameux commandant qui ne veut pas être appelé par son grade…

C’est écrit sur du papier sincère où transpirent les bonnes intentions. Aujourd’hui, elles pourraient paraître un tantinet naïves. Et l’on revient alors aux fondamentaux du film de guerre, qui s’étalent ici dans une réalisation très limpide, mettant en valeur le courage des soldats yankees.

La scène du débarquement est une alerte qui se traduit ensuite par de somptueux mouvements de caméra, et des séquences tout à fait éloquentes. Avec celle de la grotte, on retiendra les faces à faces entre le capitaine fou et ses subordonnés. Là encore Fleischer est à l’avant-garde , me semble-t-il, dénonçant frontalement l’autorité militaire à travers la stature de ce commandant , affublé de deux adonis, gardes du corps.
Robert Wagner y met beaucoup du sien pour rendre le propos évident, avec une kyrielle de seconds rôles, tout à fait typés (le bon gars, le rigolo, la brute…). « Le temps de la colère » passe ainsi très vite, c’est du bon cinéma, mais depuis d’autres colères ont alimenté le filon.  Dont Coppola et Cimino sur des terrains autrement plus minés.

 LES SUPPLEMENTS

  • Le point de vue de Patrick Brion

le temps de la colère

Il analyse le film à travers la filmographie de Fleischer et quelques références en matière de films de guerre. Il le défend mordicus, même si à l’origine il était prévu pour John Sturges. Il insiste sur son côté original pour l’époque, notamment à travers la peinture sociale du sud des Etats-Unis.
Il fait enfin le parallèle avec le bouquin dont le film est adapté « The Day the Century Ended » de Francis Irby Gwaltney. Il parle des coupures demandées par la production et des omissions.

  • Robert Fleicher présente « Le temps de la colère ». Un résumé du film en images et son, avec son auteur. Rien de bouleversant
  • Fleischer et Zanuck.. Le cinéaste et le célèbre producteur, patron des studios à Hollywood étaient très copains. Ce que rapporte ce documentaire dans lequel intervient à plusieurs reprises Robert Fleischer. Il dit qu’il aime les « héros qui ont des fêlures, qui commettent l’erreur fatale. Ainsi les miens ont toujours une faiblesse qu’ils ne peuvent contrôler ».
Dans la « gamme » des films de guerre, la période 1955-1960 restitue l’âpreté des combats à travers des affrontements tout à fait formels. Richard Fleischer respecte à la lettre ce commandement lors du débarquement des soldats américains sur les plages du Pacifique. Les Japonais les attendent de pied ferme et les combats sont à l’époque du tournage jugés très violents. Le cinéaste innove à travers le portrait psychologique de son héros, un fermier très riche du sud des Etats-Unis, qui exploite les métayers de ses champs de coton. Une intervention de sa chère et tendre lui faisant remarquer son attitude désagréable, voire dictatoriale, ne…

Review Overview

Le film
Le bonus

Dans la gamme des classiques, un film de guerre plutôt conventionnel, si ce n’était l’armature psychologique de son héros que lui affuble un Fleischer, toujours aussi inspiré à l’époque, dans sa mise en scène. Un jeune homme imbu de sa personne, découvre au contact des soldats de terrain, l’amitié et la solidarité. Il reviendra au pays, tout neuf, ce qui peut faire un brin sourire, aujourd’hui. Reste un film de guerre tout à fait respectable.

Avis bonus Des commentaires, des points de vue, qui mis bout à bout donnent un éclairage particulier sur le film

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