Synopsis: Ruslan, un ancien gangster russe, est maintenant un écrivain de roman policier à succès. Lors du mariage de sa fille, il découvre que son nouveau gendre n'est autre que le fils de son ennemi juré Mikhail Arban. Sa famille menacée, Ruslan doit malgré lui renouer avec son passé, avec armes, haine et violence...
La fiche du DVD
Le film
Le bonus
Ce film mélange le genre Tarantino, sous tendance « Kill Bill « et un bon triade de la famille des Kim Jee-Woon . A la limite Wang Kar-Wai: a ses débuts ( 1988 ) il ne faisait pas dans la dentelle («Wong gok ka moon»). Au point croisé, et fin liseré, « Le prix du sang » préfère la grosse couture avec des grosses ficelles .
Les vrais méchants ont des regards vraiment méchants, les faux méchants n’ont que la mèche de rebelle et le sourire en demi-lune.
Et la fille à papa est prête à tout pardonner,même le passé sulfureux de son géniteur, la veille de son mariage avec un garçon bien sous tout rapport. Le futur beau-père à qui on ne le fait pas, décèle pourtant en un clin d’œil que le gendre a tout du malfrat. Ou presque.
Ajoutez à la panoplie, la descente de gugus, dans la maisonnée des futurs époux, et le costume est prêt à porter . Le début réserve quelques petites surprises avant de revenir à des situations très habituelles dans ce genre de réalisation : ça flingue pas mal entre deux traîtrises et trois compromis.
Mais ici le sourire du spectateur est quasiment permanent, quand ce n’est pas l’éclat de rire au moment où quelques gros bras de la mafia se font moucher en moins de temps qu’il faut pour l’écrire par un apprenti gangster.Ca tient de la parodie et du jeu de massacre, de la romance à cent sous et du film d’aventure jamebondesque , avec malgré tout un fond d’histoire sur la mafia russe .
Les flics en deviennent gentils tellement le vengeur leur paraît de plus en plus sympathique . Sous les traits de Steven Seagal (également producteur ) ça prête à sourire, lui qui, sans grand talent de comédien, a toujours eu à faire à la crème des gangsters . Dans « Justice sauvage » (1991), il affronte la mafia italienne, des dealers jamaïcains et un criminel qui dégomme à tout va (William Forsythe).
On ne va pas s’étendre sur le jeu des acteurs poussés au maximum par un réalisateur sans réelle ambition sinon que de retranscrire fidèlement une histoire parfaitement huilée . Je vous conseille de suivre ce film en VO , sous titrée. La version française est assez grand-guignolesque notamment lorsqu’il faut se farcir l’accent russe .
- En bonus, un making of , sans surprise notable,mais qui là aussi se regarde avec beaucoup de plaisir.
Review Overview
Le film
Le bonus
Au cœur de l'été cette histoire de mafia russe est plutôt intéressante. Steven Seagal producteur et acteur en fait des tonnes , mais c'est plutôt marrant
Avis bonus
Un making of sans surprise mais agréable à suivre
effectivement ça saigne bien
mais les chinois restent les meilleurs