Synopsis: Grand collectionneur, Julien se lance à la recherche de l'Isabelle, un papillon de nuit dont la beauté n'a d'égale que la rareté. Un périple de rêve dans les montagnes du Vercors. Mais c'est compter sans Elsa, une fillette de huit ans délaissée par sa mère, qui, sans le dire, a décidé de faire partie du voyage...
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Je ne vois pas l’intérêt de ressortir ce film, 13 ans après, dans une édition dvd qui ne propose pas le moindre supplément. Un film éminemment sympathique, porteur de valeurs morales respectables, mais qui doit seulement pouvoir tenir un public entre 8 et 12 ans, avec je ne sais pas pourquoi, une prédominance féminine.
Histoire de s’identifier à la petite Elsa, 8 ans, dont la mère souvent absente ou distraite, lui permet de vivre sa vie un peu comme elle l’entend.
Ce que ne comprend pas vraiment le voisin du dessous où la maman et la fillette viennent d’emménager. Julien est lui aussi tout à fait sympathique, un peu grincheux (de vivre seul, peut-être), pas habitué à écouter une petite fille qui n’obéit pas, ou alors curieuse de tout, et qui fait du bruit sur le parquet, avec son ballon de basket. Elle en joue aussi dehors en attendant sa mère qui l’a oubliée à l’école, ou bien qui a oublié de lui donner les clés de l’appartement.
Alors le vieux monsieur et la petite fille vont se rencontrer, sans le vouloir (mais la petite fille, si) s’apprivoiser et partir à la découverte d’eux-mêmes en pleine montagne là où vit un papillon rare qu’espère récupérer notre collectionneur papy.
Elsa l’appelle ainsi et Julien n’aime pas ça, mais le duo fait de plus en plus la paire alors que dans la vallée, la mère s’inquiète quand même, avec la police qui enquête et lance un avis de recherche. Elle suspecte illico presto le grand père, rebaptisé psychopathe dangereux.
Le genre de petit clin d’œil torve que le réalisateur Philippe Muyl adresse aux grandes personnes qui accompagneraient leurs enfants à la projection. Il n’insiste jamais, mais affiche sa préférence écolo et son inquiétude pour l’avenir du monde paysan. « Bientôt pour élever des vaches il faudra faire l’école hôtelière » relève un agriculteur « ou bien transformer nos fermes en gîtes ruraux,c’est ce qui marche aujourd’hui » (*).
Mais c’est surtout autour de la gamine qu’il réserve ses meilleures réflexions, des dialogues souvent amusants, (les questions de l’enfance ), beaucoup de tendresse, et le charme enfantin et naïf de la jeune héroïne qu’interprète avec un naturel touchant Claire Bouanich, aujourd’hui comédienne à part entière.
Michel Serrault ne semble pas avoir trop de mal pour lui donner la réplique. Il est lui aussi amusant et d’une tendresse mesurée. Un peu à l’image de ce film, éminemment sympathique.
(*) Nous sommes en 2002.
Le film
Je ne vois pas l’intérêt de ressortir ce film 13 ans après, dans une édition dvd qui ne propose pas le moindre supplément. Un film éminemment sympathique, porteur de valeurs morales respectables, mais qui doit seulement pouvoir tenir un public entre 8 et 12 ans, avec je ne sais pas pourquoi, une prédominance féminine. Histoire de s’identifier à la petite Elsa, 8 ans, dont la mère souvent absente ou distraite, lui permet de vivre sa vie un peu comme elle l’entend. Un peu fleur bleue, un brin bucolique, le récit porte sur l’amitié naissante entre la jeune héroïne et son voisin de palier à qui elle impose sa présence lors d’une chasse aux papillons. La défense de l’écologie, du monde paysan survolent les montagnes du Vercors où la bonne humeur juvénile d’Elsa fait merveille. On sourit souvent à son innocence, sa fraîcheur et sa désinvolture qui bien évidemment désarçonnera notre vieux monsieur. On peut voir ce film en famille, avec ses enfants et petits-enfants.
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