Synopsis: Il était une fois trois frères qui vivaient heureux. Du moins le pensaient-ils. Un jour leur maman eut un accident. Alors Henri, Philippe et Louis se mirent à se questionner sur le sens de leur vie. Une grande vague de doutes pour ces quarantenaires versaillais sans histoire, qui suffit à leur faire entrouvrir la porte à l’inédit, à l’interdit, à l’aventure… au Grand Méchant Loup ! De maison de paille en maison de bois, le loup aussi sexy soit-il délogera-t-il nos trois frères ? Et l’hôtel particulier en pierre de taille de l’aîné, est-il vraiment si solide ? Et si au bout du compte la vie d’adulte n’était pas complètement un conte pour enfant ?
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Les bonus
J’en connais un qui n’est plus là pour le dire, mais la sentence serait tombée : « un film du dimanche soir ». L’idée qui me vient à l’esprit une fois les trois petits cochons de frères remisés dans la boîte à malice. On les oubliera assez vite, souriant peut-être à quelques blagues posthumes, sur l’infortune des époux infidèles qui ne comprennent pas comment leur chère et tendre a pu découvrir le pot-aux-roses.
C’est grosso modo ce qui arrive à deux frères partis en goguette, une fois constaté, autour du lit d’hôpital de leur maman, l’inanité de leur existence. Alors autant en profiter, pensent-ils, hilares et très sûrs d’eux…
Le film est fait par deux hommes, Nicolas Charlet, et Bruno Lavaine, qui ne se privent pas de tailler des costards sur mesure à leurs homologues masculins, benêts et gros jean quand il s’agit d’aller voir ailleurs.
Cette liberté en trompe l’œil est mollement surveillée par le troisième frère, qui n’en peut plus, mais se retient. L’aîné doit toujours montrer l’exemple. De Charvet ou Lavaine, je ne sais pas quel est le plus âgé, mais ni l’un, ni l’autre ne semblent avoir pris la mesure de leur comédie, cousue et recousue sur des modèles dépassés.
Les comédiens ne se font d’ailleurs pas prier pour coller à la dure réalité existentielle de leur condition artistique. Fred Testot s’amuse en spectateur des frasques de son compère Benoît Poelvoorde. Kad Merad boude pour un rôle qui ne semble pas lui convenir. Quant à Zabou Breitman , elle est autrement plus inspirée quand elle se met en scène (« Se souvenir des belles choses », « No et Moi »… ) . Il reste Charlotte Le Bon. Ah bon ?
LES SUPPLEMENTS
- Le making of (31 mn). En si peu de temps, on nous raconte énormément de choses sur ce film, comme la location nocturne du parc du Château de Versailles, sur des scènes qui (heureusement) ne sont pas restées au montage, et à de nombreuses autres séquences, au milieu desquelles, Poelvoord ajoute toujours son petit grain de sel. Tout y est, jusqu’à la spécificité de chaque technicien, alors que les deux réalisateurs ne sont pas avares de compliments.
En visant les rushes toute l’équipe se marre bien, mais Kad Merad après les avoir vus assure en riant qu’il ne sera pas là pour la promo.
- Le reportage Allo Ciné (6 mn). De l’auto promo qui se contente de tendre le micro et la caméra aux réalisateurs et comédiens qui bien évidemment disent tout le bien qu’ils pensent du film. Entre la bande-annonce et le reportage TV, je ne vois pas l’intérêt d’une telle démarche.
Review Overview
Le film
Les bonus
Si la comédie française a quelques fois des velléités (« 9 mois fermes », « Les garçons et Guillaume, à table), elle retrouve très vite ses travers de facilités et de gags à la petite semaine. Malgré un trio qui aurait pu faire mouche (Poelvoorde, Merad, Testot), notre duo de réalisateurs n’est pas assez imaginatif pour donner du tonus à cette histoire vaguement inspirée d’un conte pour enfants. Cette fois c’est aux adultes qu’ils s’adressent, mais à bien y regarder, les enfants devraient tout comprendre.
Avis bonus
Un excellent making of
5 Commentaires
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