Le Festival cinéma Télérama a lieu du 16 au 22 janvier 2019. Des films de 2018 dans toute la France, pour 3,50 euros la séance.
–Phantom Thread de Paul Thomas Anderson (2h10)
Londres, les années 50. Reynolds Woodcock et sa sœur Cyril règnent sur le monde de la mode. Ils habillent aussi bien les familles royales que les stars de cinéma. Les femmes vont et viennent dans la vie de ce célibataire aussi célèbre qu’endurci, lui servant à la fois de muses et de compagnes jusqu’au jour où la jeune et très déterminée Alma ne les supplante toutes. Mais cet amour va bouleverser une routine jusque-là ordonnée et organisée au millimètre près.
Daniel Day-Lewis aurait décidé de quitter les plateaux de tournage. Sur cette dernière prestation ? La classe !
–Burning de Lee Chang-dong (2h28)
Lors d’une livraison, Jongsu, un jeune coursier, retrouve par hasard son ancienne voisine, Haemi, qui le séduit immédiatement. De retour d’un voyage à l’étranger, celle-ci revient cependant avec Ben, un garçon fortuné et mystérieux. Alors que s’instaure entre eux un troublant triangle amoureux, Ben révèle à Jongsu son étrange secret. Peu de temps après, Haemi disparaît…
-Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré(2h12)
- Arthur a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d’un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite.
Le festival de Cannes ne lui accorde aucun crédit. Ce film effectivement n’a pas de prix !
–Leto de Kirill Serebrennikov (2h06)
Leningrad. Un été du début des années 80. En amont de la Perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s’échangent en contrebande, et une scène rock émerge. Mike et sa femme la belle Natacha rencontrent le jeune Viktor Tsoï. Entourés d’une nouvelle génération de musiciens, ils vont changer le cours du rock’n’roll en Union Soviétique.
Ce film en noir et blanc, sautillant sur des musiques barbares, a traversé des siècles et des générations. Il vient de très loin
-En liberté ! de Pierre Salvadori (1h47)
Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.
Chaque spectateur peut apprécier ce film en trouvant des raisons différentes pour adhérer à la loufoquerie ambiante qui n’est jamais dénuée de sensibilité et d’émotion réelle.
-Girl de Lukas Dhont (1h45)
Lara, 15 ans, rêve de devenir danseuse étoile. Avec le soutien de son père, elle se lance à corps perdu dans cette quête d’absolu. Mais ce corps ne se plie pas si facilement à la discipline que lui impose Lara, car celle-ci est née garçon.
Des deux distinctions cannoises je retiens avant tout le prix d’interprétation pour le jeune Victor Polster. L’autre étant quand même une Caméra d’or.
-L’Île aux chiens de Wes Anderson (1h42)
En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.
-
-En avant-première «
La Dernière folie de Claire Darling« de Julie Bertuccelli (1h34)
À Verderonne, petit village de l’Oise, c’est le premier jour de l’été et Claire Darling se réveille persuadée de vivre son dernier jour… Elle décide alors de vider sa maison et brade tout sans distinction, des lampes Tiffany à la pendule de collection. Les objets tant aimés se font l’écho de sa vie tragique et flamboyante. Cette dernière folie fait revenir Marie, sa fille, qu’elle n’a pas vue depuis 20 ans.
En espérant que ce soit vraiment la dernière. Cette folie n’est pas sérieuse et le cinéma qui nous l’apprend vient pourtant d’une dame qui a jeté sur le septième art hexagonal des étoiles merveilleuses… Avec Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Alice Taglioni.