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« Le dernier diamant » d’Eric Barbier . Critique Blu-ray

Synopsis: En liberté surveillée, Simon prépare le plus gros coup de sa vie: le vol du "Florentin", un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Il devra approcher Julia, l'experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Le Dernier diamant"
De : Eric Barbier
Avec : Yvan Attal, Bérénice Bejo, Jean-François Stévenin, Antoine Basler, Jacques Spiesser
Sortie le : 17 septemb 2014
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 104 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Eric Barbier n’est pas un forçat de la caméra : quatre films en vingt-cinq ans. Je garde, du dernier en date,  il y a sept ans « Le serpent » (avec Yvan Attal, déjà ), le souvenir mitigé d’un honnête artisan . Il filme selon les conventions du genre . Bien propre, bien fait. La technique au goût du jour sert véritablement le projet.

On ne s’ennuie pas, avec cette fois un petit plus dans le timing qui rend l’intrigue de plus en plus intéressante.

A l’origine, elle est assez convenue: un cambrioleur décide de s’emparer d’un diamant sous haute protection.  Le modus vivendi est parfait et la manipulation qui se met en place présente toutes les logiques d’un stratagème extrêmement bien huilé.  Barbier nous promet des surprises.

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Il ne fait pas dans la facilité du film de genre, délaissant la palabre gangster pour une mise en forme d’un stratagème qui sur le papier ne tient pas vraiment. Mais une fois derrière son œilleton, l’homme connaît bien la manigance pour diriger au doigt et à l’œil des comédiens affutés pour l’affaire.

Mes réticences sur le jeu de Bérénice Bejo faiblissent .Elle  me convainc totalement dans son rôle de pauvre petite fille riche qui entend respecter la mémoire de sa maman, morte dans des conditions pas très claires.

Ca tombe bien, lancien agent de sécurité de la famille se présente incidemment à la belle. Quelques réticences plus tard, il est engagé pour la surveillance de la vente aux enchères.

 Yvan Attal opère avec son aisance habituelle. Il nous mène, comme il l’entend, par le bout du nez, dupant à qui mieux mieux, jusqu’au final très bien venu. Rien de grandiose, mais du très bon cinéma.

LES SUPPLEMENTS

  • Le making of (20 mn). Les membres de l’équipe interviennent beaucoup dans ce making of qui du coup réduit les véritables scènes de tournage. Et ce qu’ils disent se retrouvent assez souvent dans les autres bonus.

Eric Barbier raconte ainsi que pendant trois ans, il s’est réellement mis dans la peau d’un voleur, pour mener à bien son projet.

Bérénice Bejo dit tout le bien qu’elle pense de l’ambiance sur le plateau «  où personne ne se prenait au sérieux. Et me faire ainsi mener en bateau par le scénario, j’aime bien. » A l’entendre pourtant elle a eu parfois du mal à suivre les directives d’Eric Barbier «  je ne comprenais pas forcément ses premières attentions ».

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Yvan Attal «  c’est un film de genre, donc un film de véritable  metteur en scène, on ne joue pas seulement sur les ambiances ».

  • Entretien avec le réalisateur (6 mn)
  • Entretien avec les comédiens (5 mn). Je retiens principalement comment Yvan Attal parle très bien de son métier sur l’ensemble de ces bonus. Une constatation qui contredit ce que j’avais pu écrire à son sujet pour les suppléments de «  Rapt » et «  Anthony Zimmer ». Comme quoi …

Eric Barbier n’est pas un forçat de la caméra : quatre films en vingt-cinq ans. Je garde, du dernier en date,  il y a sept ans « Le serpent » (avec Yvan Attal, déjà ), le souvenir mitigé d’un honnête artisan . Il filme selon les conventions du genre . Bien propre, bien fait. La technique au goût du jour sert véritablement le projet. On ne s’ennuie pas, avec cette fois un petit plus dans le timing qui rend l’intrigue de plus en plus intéressante. A l’origine, elle est assez convenue: un cambrioleur décide de s’emparer d’un diamant sous haute protection.  Le modus vivendi est parfait et la manipulation…

Review Overview

Le film
Les bonus

On ne s’en relèvera peut-être pas la nuit, mais dans le genre, ce film de casse est plutôt bien venue au milieu d’une pléiade d’avatars. Eric Barbier a le sens de la caméra qu’il utilise véritablement comme un moyen de communication. Loin d’enregistrer des scènes ou des sentiments, il lui confère une dimension de témoin, plus que d’observateur et dès lors participe véritablement au récit. Le fameux point de vue qui fait tant défaut à certains réalisateurs. Yvan Attal dans un double rôle est une fois encore tout à fait à sa place. Et Bérénice Bejo m’a bluffé, ça y’est je vais craquer pour une actrice qui jusque-là me semblait marcher à côté de ses pompes.

Avis bonsu Un making of bien bavard, et des entretiens qui se répètent,

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