« Le concert » de Radu Mihaileanu . Critique dvd

La fiche du Disque

Le film : "Le Concert"

De : Radu Mihaileanu

Avec : Aleksei Guskov, Dimitry Nazarov

Sortie le : 03 avril 2010

Distribution : France Télévisions Distribution

Durée : 114 minutes

Film classé : Tous publics

Nombre de Disque : 1

Je n’aime pas ce film, mais l’histoire me plait bien . Je le trouve lourd, avec des acteurs qui en font des tonnes  dont François Berléand  qui joue facile son personnage de directeur du Châtelet.  Toutes les scènes sont quasiment téléphonées .

Et le scénario surligne cette histoire d’un chef d’orchestre soviétique déchu de sa baguette , en vous mitonnant un renversement de situation qui se renifle à des kilomètres. Ca pourrait être une histoire vraie , mais Radu Mihaileanu le réalisateur en fait un conte de fées pour pochtrons.

Reste  la vox populi ( plus de 1 800 000 spectateurs à ce jour )  d’un tout autre avis . Alors respectueusement  je m’incline devant cette aventure qui se passe à l’époque de Brejnev, et de Andreï Filipov (Aleksei Guskov ) le plus grand chef d’orchestre d’Union soviétique, licencié après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs. Trente ans plus tard, … homme de ménage au Bolchoi, il tombe sur un fax qui convie l’orchestre à venir jouer à Paris au Théâtre du Châtelet… Andreï décide de réunir ses anciens copains musiciens, en se faisant passer pour le Bolchoï .

Même le violon de la talentueuse Mélanie Laurent sonne faux. Elle semble faire tout ce qu’elle peut pour croire à son histoire, mais après l’avoir vu dans« Je vais bien, ne t’en fais pas  » il est clair qu’elle ne joue pas la même partition . Ca fait couac . .

Suppléments :

Double DVD 19,99 € :Making-of, des scènes coupées, des modules « Les acteurs deviennent des musiciens », « Les Russes et la langue française » et « Tournage en Russie », « Effets spéciaux », un sujet sur l’avant-première au Théâtre du Châtelet » et un diaporama.

Blu-Ray 24,99 € : en plus des bonus DVD, « Picture in picture » sur les secrets de tournage, commenté par Radu Mihaileanu.