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« Le coeur a ses raisons » critique dvd

Synopsis: Shira vit au sein d’une famille juive orthodoxe à Tel Aviv. À 18 ans, elle rêve de mariage.Lorsque sa sœur ainée Esther meurt en couches, Yochay, son beau-frère, est poussé par la communauté à partir se marier en Belgique. Sa mère a une meilleure idée : et si Shira épousait Yochay ? Entre le cœur et la raison, Shira devra choisir.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Le Coeur a ses raisons"
De : Rama Burshtein
Avec : Hadas Yaron, Yiftach Klein, Irit Sheleg, Chayim Sharir, Razia Israeli
Sortie le : 04 mars 2014
Distribution : Universal Pictures
Durée : 86 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Le cinéma israélien, généralement très ouvert aux cultures différentes, est cette fois, au premier coup d’œil, assez hermétique. Certaines notions sont alors peut-être nécessaires pour comprendre tous les codes de cette fratrie israélienne à l’orthodoxie renfermée.

Ces sous-entendus, ces silences étranges, ces non-dits, ces regards interrogateurs qui convergent vers les femmes, enjeu d’une destinée qui ne semble plus leur appartenir, à l’âge du mariage. Les hommes intriguent et arrangent les futures noces, avec le consentement de la mère, quand même et de la future épouse, aussi, mais une fois l’affaire déjà pliée.

Des us d’un autre âge, d’une autre religion, et pourtant bien en place dans le film de Rama Burshtein qui épouse totalement la cause de son récit, en y soulignant par une mise en scène plutôt classique, voire bancale (les réunions familiales), son aspect le plus sectaire.

le coeur a ses raisons

Que ne ferait donc pas une grand-mère pour garder son petit-fils dont la maman est morte à l’accouchement ? Menacée de le voir partir pour une autre vie en Belgique, elle manigance à son tour une nouvelle union pour son gendre. La condition féminine est ici réduit à l’obéissance, le respect et la soumission : il n’y a guère de révolte de la part des intéressées qui conservant leur libre-arbitre ne plient pas moins sous le joug des traditions.

C’est le destin de Shira (Hila Feldman) qui dit-elle «  doit accomplir une action, à la satisfaction de tous » ; c’est l’aspect le plus pathétique du récit, qui à force de tergiverser entre le désir et le respect en devient larmoyant. Le final n’en finit pas…

Le cinéma israélien, généralement très ouvert aux cultures différentes, est cette fois, au premier coup d'œil, assez hermétique. Certaines notions sont alors peut-être nécessaires pour comprendre tous les codes de cette fratrie israélienne à l’orthodoxie renfermée. Ces sous-entendus, ces silences étranges, ces non-dits, ces regards interrogateurs qui convergent vers les femmes, enjeu d’une destinée qui ne semble plus leur appartenir, à l'âge du mariage. Les hommes intriguent et arrangent les futures noces, avec le consentement de la mère, quand même et de la future épouse, aussi, mais une fois l’affaire déjà pliée. Des us d’un autre âge, d’une autre religion, et pourtant bien…

Review Overview

Le film

Dans un milieu israélien très orthodoxe, la pratique du mariage est une institution que les hommes règlent dans le confinement de leurs traditions .Dans la quiétude de cette religion, les codes plutôt hermétiques , ne donnent pas forcément les clés du récit . Il s’ordonne autour de dissensions familiales de plus en plus affirmées, au fur et à mesure que les tractations en vue d’un mariage sont compromises. Rama Burshtein, le réalisateur épouse totalement la cause de son histoire, en y soulignant par une mise en scène plutôt classique, voire bancale (les réunions familiales), son aspect le plus sectaire. Du pathétique, on passe au larmoyant…

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