Synopsis: Un dîner, c'est la dictature de l'apparence : on se fait beau, on rit, on raconte, on frime, on partage souvenirs et projets. Les angoisses sont cachées sous l'humour et les chagrins étouffés par les éclats de rire. Et pour quelques heures on y croit ! C'est ça le principal...
La fiche du DVD
Le film
C’est un film que j’avais beaucoup aimé. En le revoyant, je n’ai pas retrouvé les mêmes émotions. « Le Code a changé » fourmille d’une multitude de secrets que l’on découvre en toute logique au fil du récit. Les connaître d’emblée atténue la surprise.
La déception tient aussi à la faiblesse de la réalisation dans certaines scènes et notamment les intérieurs de voitures qui m’apparaissent aujourd’hui totalement artificielles avec un jeu d’acteurs, plutôt gauches.
Une fois sortis de l’habitacle, c’est heureusement un autre scénario qu’ils nous proposent avec une préférence revendiquée pour Emmanuelle Seigner,très à l’aise dans son personnage de femme rabaissée (mais ça ne va pas durer ), et Patrick Bruel qui dieu sait pourtant m’insupporte . Dans le rôle du cancérologue, il est tout à fait à sa place, juste et bonhomme, sympathique et touchant.
En réalité, il faudrait tous les citer, Karin Viard , Dany Boon (bien meilleur que dans « Les cht’is »), Christopher Thompson , Blanca Li et bien évidemment Arditi et Chesnais qui en vieux beaux sympas n’ont pas vraiment à se forcer.
La scène de la danse est à mourir de rire, et les bonus (très bon making of) nous apprennent que les jambes de ces messieurs sur le retour ont souffert de l’exercice.
L’histoire du film, bien que convenue dans sa forme (des couples plus ou moins formés, et plutôt bobos, se retrouvent à chaque fête de la musique autour de la même table.) demeure singulière par son écriture, comme prise sur le vif.
C’est du vécu coco, avec de la répartie et des saillies, et aussi les inévitables piques qu’un tel repas procure au fil des échanges plus ou moins sous-entendus Les amants s’épient, un couple se déchire, et les autres s’observent, papillonnent au milieu d’un douillet confort intellectuel et social.
Danièle Thompson et son fiston Christopher ont le sens du dialogue pour feutrer le mystère. Au point d’adapter ce phrasé à la mise en scène qui va et vient entre la tablée d’origine et des flash-back parcimonieux. Et le plaisir de les retrouver tous ainsi, atténue le sentiment de déjà-vu.
Review Overview
Le film
Depuis que l'on dit film " chorale", il en déboule tous les jours. Celui là me plaît beaucoup avec une kyrielle de bons acteurs..
je comprends qu’à la deuxième vision c’est plus la même chose
j’ai bien aimé ce film, mais de la à le revoir
et moi c’est Blanqua Li m’a préférée