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« L’amour flou » de et avec Romane Bohringer et Philippe Rebbot. Critique cinéma

Synopsis: Dix ans de vie commune, deux enfants… Romane et Philippe ne sont plus amoureux. Ils s’aiment, quand même. Beaucoup. Trop pour se séparer vraiment ?  Sous le regard circonspect de leur entourage, ils accouchent d’un « sépartement » : deux appartements séparés par…la chambre de leurs enfants ! Peut-on se séparer ensemble ?

La fiche du film

Le film : "L'Amour flou"
De : Romane Bohringer, Philippe Rebbot
Avec : Romane Bohringer, Philippe Rebbot
Sortie le : 10/10/2018
Distribution : Rezo Films
Durée : 97 Minutes
Genre : Comédie
Type : Long-métrage
Le film

Clémentine Autain, élément rayonnant sur notre sphère politique (Insoumise, pense-t-on) voit dans l’idée du « sépartement » une solution à la crise du logement. Elle le dit très sérieusement à Philippe Rebbot qui l’interpelle au cours d’une scène aussi bizarre que ce film qui n’en finit pas de raccommoder les situations les plus incongrues.

Le postulat d’origine n’engage pas d’autre issue que cette loufoquerie labellisée autour de ce logement commun séparé par la chambre des enfants pour donner plus ou moins place à deux appartements. Voilà le seul programme commun de Romane et Philippe qui par ailleurs vont tout départager de la chambre à la cuisine afin de vivre leur séparation en toute amitié.

Quand ils le souhaitent, ils se retrouvent, mais les premiers échanges n’engagent pas vraiment à la réconciliation. C’est chacun chez soi et les gamins à pile ou face. Selon le menu du jour où le programme TV. Chamailleries en perspectives, et bonne humeur dans les vestiaires où nos deux ex se préparent à conquérir d’autres cœurs dans un monde ouvert à toutes les aventures.

Ce qui procure bien de l’amusement à Rebbot et du plaisir à Romane Bohringer quand elle saisit l’objet de ses émois. Ce qui ne fonctionne pas toujours et en retour procure de jolies scènes en quiproquo rigolo. C’est sympa, c’est drôle, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais fournit un exutoire méritoire à tous nos petits problèmes domestiques, ménagers, sentimentaux et familiaux.

Avec deux ou trois questions existentielles (y-a-t-il une vie sans amour ?) et des pointes d’engueulades pour valider la cohabitation. A ce sujet Reda Kateb et son chien ont semble-t-il quelques lumières à apporter dans la pénombre de ces amours tiraillées. Une scène autour de la jalousie magnifique précède de quelques tirades la cérémonie de la désunion. Romane Bohringer est poilante. Je ne vous la raconte pas, elle se mérite.

Clémentine Autain, élément rayonnant sur notre sphère politique (Insoumise, pense-t-on) voit dans l’idée du « sépartement » une solution à la crise du logement. Elle le dit très sérieusement à Philippe Rebbot qui l’interpelle au cours d’une scène aussi bizarre que ce film qui n’en finit pas de raccommoder les situations les plus incongrues. Le postulat d’origine n’engage pas d’autre issue que cette loufoquerie labellisée autour de ce logement commun séparé par la chambre des enfants pour donner plus ou moins place à deux appartements. Voilà le seul programme commun de Romane et Philippe qui par ailleurs vont tout départager de la…
Le film

L’idée du logement séparé en deux par la chambre des enfants est excellente. Il s’agit de prolonger une vie familiale quand la sentimentale ne tient plus la route. Et à priori dans la vraie vie ça fonctionne. La porter au cinéma pourquoi pas, on suit avec intérêt sinon passion l’évolution du couple rabiboché par les circonstances architecturales. Une suite de saynètes plus ou moins drôles, souvent sympas, couronnée par quelques séquences grandioses qui malheureusement arrivent plutôt sur le final (la jalousie, la cérémonie de la désunion.). Des comédiens à l’aise comme à la maison, cela va de soi, et un bon moment à partager en leur compagnie.

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