Accueil » A la une » « La Voie de la lumière » de Hiroshi Inagaki. Critique cinéma

« La Voie de la lumière » de Hiroshi Inagaki. Critique cinéma

Synopsis: Musashi a renoncé aux combats pour une vie simple. Mais lorsque son ennemi acharné, le talentueux et ambitieux sabreur Kojiro Sasaki, le met au défi, Musashi lui donne rendez-vous dans un an. Il sait que ce combat sera le plus important de sa vie…

La fiche du film

Le film : "La Voie de la lumiere"
De : Hiroshi Inagaki
Avec : Toshirô Mifune, Kaoru Yachigusa
Sortie le : 04/08/2021
Distribution : Carlotta Films
Durée : 105 Minutes
Genre : Aventure, Action, Biopic, Historique
Type : Long-métrage
Le Film
  • Première sortie : 04/08/1993

« Dix années d’errance ne forment pas le pèlerin » dit le moine au samouraï en quête de paix et de nature. Cet avertissement, le réalisateur l’applique quasiment au dernier volet de sa trilogie. Dans la recherche d’une épure scénique, il nous offre la quintessence de sa scénographie aux côtés de Tokenano devenu Mushashi, dépouillé de toute velléité belliqueuse.

Le samouraï aspire à la paix et à la sérénité. En compagnie du jeune Jotaro, disciple inconditionnel, et de Kumagoro grand braillard devant l’éternel, il décide de s’installer dans le village dont il vient de faire fuir les brigands.

Le grand guerrier se retire dans un village

On le voit bêcher et construire sa maison en bois, vivre au grand air et cueillir les fruits de son travail. Un duel l’attend, il le sait, mais l’invitation de Kojiro, guerrier errant devenu ennemi intime, peut attendre.

Le jeune samouraï, impatient, peaufine son art et devient le maître d’armes du shogun. Privilège ultime pour un homme de son rang, mais insuffisant tant qu’il n’aura pas défier Mushashi.

Le cinéaste met cette attente à profit pour rattraper tous les personnages qui peuplent son histoire, dont les deux soupirantes du héros : Akemi ( Mariko Okada) de retour auprès de Kojiro et Otsu (Kaoru Yachigusa ) auprès de Mushashi.

Otsu qui se désespère

A l’une comme à l’autre, l’élan amoureux de leur compagnon est loin de les combler. Ce qui nous vaut quelques scènes romantico-blafardes dans un tourbillon de sabres qui repartent de plus belle.

L’expression totale d’un art populaire qui dans la flamboyance des décors, le brigandage nocturne ou la promenade sentimentale offrent la même beauté lyrique, un souffle de cinéma aujourd’hui comme éteint.

Cette trilogie nous ramène ainsi à d’excellents souvenirs.

Les films de la trilogie : «  La Légende de Musashi »,  » Duel à Ichijojo » ,  » La Voie de la Lumière« 

Première sortie : 04/08/1993 « Dix années d’errance ne forment pas le pèlerin » dit le moine au samouraï en quête de paix et de nature. Cet avertissement, le réalisateur l’applique quasiment au dernier volet de sa trilogie. Dans la recherche d’une épure scénique, il nous offre la quintessence de sa scénographie aux côtés de Tokenano devenu Mushashi, dépouillé de toute velléité belliqueuse. Le samouraï aspire à la paix et à la sérénité. En compagnie du jeune Jotaro, disciple inconditionnel, et de Kumagoro grand braillard devant l’éternel, il décide de s’installer dans le village dont il vient de faire fuir les brigands.…
Le Film

Après s’être un peu perdu dans le foisonnement des personnages et du carton-pâte en décor du second volet, la trilogie de Mushashi se termine comme elle avait commencé. Avec superbe et grandeur d’art du septième art à la grammaire retrouvée. Hiroshi Inagaki exulte dans la flamboyance des décors naturels qui du brigandage nocturne aux promenades sentimentale offrent la même beauté lyrique, un souffle de cinéma aujourd’hui comme éteint. Pour preuve ce duel final sur la plage, qui de son attente à la préparation, est déjà majestueux. La confrontation en elle-même est gigantesque. Toshiro Mifune au cœur de la bataille, un grand guerrier vaillant et consacré.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas

Laisser un commentaire