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« La poussière du temps » de Theo Angelopoulos. DVD.Critique

Synopsis: L’histoire d’un amour à travers l’Histoire, des années 50 à nos jours.Un réalisateur américain d’origine grecque réalise un film sur le destin tragique de ses parents et leurs amours contrariées par l'Histoire au temps de la guerre froide. Pour son film, son enquête le mène en Italie, en Allemagne, en Russie, au Canada et aux États-Unis.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "La poussière du temps"
De : Theo Angelopoulos
Avec : Willem Dafoe, Bruno Ganz, Michel Piccoli
Sortie le : 03 décembre 201
Distribution : Blaqout
Durée : 125 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Au début de sa carrière, Théo Angelopoulos signait  : « Voyage à Cythère ». autour d’un père de retour d’exil. Le cinéaste était son fils . Trois ans avant sa mort, Angelopoulos reprenait quasiment le même point de vue. Mais cette fois, les parents du réalisateur qui s’apprêtent à regagner leur pays d’origine, traversent la grande Histoires, des années cinquante à la chute du mur de Berlin.

Leur aventure amoureuse est le ciment de cet édifice que le cinéaste grec  va construire patiemment devant nous, et très intelligemment, à travers un étonnant spectre cinématographique . Le récit de la fiction se mêle à la vie du couple ; les épisodes se chevauchent d’un camp de concentration à l’ambiance d’une préparation de nouvel an, et la mort de Staline.

L’Histoire  renvoie en écho, ses propres soubresauts . Le cinéaste du scénario s’en empare pour mettre à jour les grandes dates de  l’itinéraire parental. On s’y perd obligatoirement (la grand-mère qui quitte l’estaminet se retrouve dans la rue alors qu’elle n’est qu’une jeune fille), mais la manière de filmer d’Angelopoulos réussit ce tour de force de nous donner les bons repères.

Un point de vue quasiment réaliste, lui qui dans le «  Voyage à Cythère » optait pour une stylisation des formes et du contenu. L’ouverture de «  La poussière du temps » s’apparente ainsi à une adaptation d’un roman de John Le Carré. On nage en pleine guerre froide, les protagonistes se cherchent et visent à désorganiser tout ordonnancement. Willem Dafoe , Michel Piccoli, Irène Jacob, s’y entendent parfaitement .

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Ce film ne se raconte pas , mais se laisse apprivoiser  dans la théâtralité de ses personnages. Un créateur court après son œuvre, un père après sa fille. Le même homme au cœur des préoccupations du monde, d’un voyage dans la mémoire .

Le squat dans lequel se retrouve son enfant  n’est qu’une apparence de fin du monde. Une des obsessions du cinéaste, qui n’aura pas eu le temps de la voir venir. Il est parti avant, le veinard.

Au début de sa carrière, Théo Angelopoulos signait  : « Voyage à Cythère ». autour d'un père de retour d'exil. Le cinéaste était son fils . Trois ans avant sa mort, Angelopoulos reprenait quasiment le même point de vue. Mais cette fois, les parents du réalisateur qui s’apprêtent à regagner leur pays d’origine, traversent la grande Histoires, des années cinquante à la chute du mur de Berlin. Leur aventure amoureuse est le ciment de cet édifice que le cinéaste grec  va construire patiemment devant nous, et très intelligemment, à travers un étonnant spectre cinématographique . Le récit de la fiction se mêle à la vie du couple…

Review Overview

Le film

Il y a une magie Angelopoulos, qui filme avec beaucoup de précision semble-t-il et une attention particulière aux détails. Tout est bien ordonné et pourtant à l’image, c’est d’une simplicité magnifique. Comme pour le « Voyage à Cythère », le cinéaste revient sur ses obsessions de l’histoire contemporaine, de la mémoire, et de la faillite des espérances, à travers l’histoire d’un couple amoureux, dont la liaison est trahie par les circonstances de la grande Histoire. C’est du cinéma d’auteur comme on dit pour ne pas reconnaître que c’est du grand cinéma.

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