Accueil » A la une » « La Légende de Musashi » de Hiroshi Inagaki. Critique cinéma

« La Légende de Musashi » de Hiroshi Inagaki. Critique cinéma

Toshiro Mifune dans le rôle titre, une légende à lui tout seul

Synopsis: Japon, 1600. Rejeté par les siens, Takezo rêve de devenir samouraï pour recueillir gloire et honneurs. Avec son ami Matahachi, il part au combat mais se retrouvent vaincus.Ils trouvent refuge chez la veuve Oko et sa fille Akemi. Alors que Matahachi décide de rester auprès d’elles, abandonnant sa promise Otsu, Takezo retourne seul au village . L’accueil n’est pas formidable

La fiche du film

Le film : "La Légende de Musashi"
De : Hiroshi Inagaki
Avec : Toshirô Mifune, Rentarô Mikuni
Sortie le : 04/08/2021
Distribution : Carlotta Films
Durée : 94 Minutes
Genre : Aventure, Historique, Action, Biopic, Drame, Romance
Type : Long-métrage
Le Film

Première sortie : 04/08/1993

Ce film est le premier volet de la trilogie Musashi, inspirée de la vie de Musashi Miyamoto, samouraï et philosophe ayant réellement existé. A l’origine il s’appelle Takezo, minable sujet au milieu des siens qui le rejettent sans ménagement. Son ami Matahachi ne vaut pas mieux.

Pour se racheter, les deux compères envisagent de devenir samouraïs. Minables en société, ce sont de piètres soldats au sein d’une armée tout aussi pitoyable.

Ils fuient et se réfugient auprès d’une veuve et de sa fille Akemi, trafiquantes d’objets récupérés sur les champs de bataille. Des brigands veulent s’en emparer.

Takezo et Matahachi exercent à nouveau leurs talents de combattants. Avant de se disputer, ou pas, les faveurs de ces dames. Pourtant retenu par Otsu, sa promise au village, Matahachi choisit la sécurité. Takezo repousse la mère et retourne auprès des siens.

L’origine d’une légende sur laquelle le western a pu tisser ses propres histoires, ancrées ici dans le Japon naissant . ( 1600 ).

Rumeurs et médisances forgent la mauvaise réputation du renégat, de retour au pays, sans son ami, sans avoir vaincu. Traqué, on le prend pour un fou . Sa vie ne tient plus qu’à une corde et à Otsu qui malgré une belle-mère revêche, oublie son fils Matahachi, pour fuir avec notre héros.

Délaissée par son compagnon, Otsu vient en aide à son ami Takezo menacé de mort dans son village …

 

Un appel de la providence doublé par la conduite bienveillante du moine Takuan. Son éducation rigoureuse s’appuie peut-être sur des procédés discutables . Mais au bout de trois années de retraite au cours desquelles Takezo va apprendre la vie,  un homme nouveau ressort de son passé : le samouraï Musashi Miyamoto.

Son destin , et celui de Toshiro Mifune, le rôle titre, sont désormais inscrits dans le marbre . Hiroshi Inagaki s’en approche. Dans une grammaire cinématographique retrouvée, le réalisateur exulte comme pour mieux encourager son héros.

Oscar du meilleur film étranger en 1956. D’après « La Pierre et le Sabre » et « La Parfaite Lumière » d’Eiji Yoshikawa. Première sortie : 04/08/1993 Ce film est le premier volet de la trilogie Musashi, inspirée de la vie de Musashi Miyamoto, samouraï et philosophe ayant réellement existé. A l’origine il s’appelle Takezo, minable sujet au milieu des siens qui le rejettent sans ménagement. Son ami Matahachi ne vaut pas mieux. Pour se racheter, les deux compères envisagent de devenir samouraïs. Minables en société, ce sont de piètres soldats au sein d’une armée tout aussi pitoyable. Ils fuient et se réfugient auprès…
Le Film

On n’imagine pas combien le cinéma japonais d’autrefois a pu inspirer nos cinéastes occidentaux. Ce premier volet d’une trilogie consacrée au samouraï et philosophe Musashi Miyamoto rapporte des accents westerniens évidents dans un contexte historique où le samouraï représente la force et le respect total. Piètre individu rejeté des siens, Takezo aspire à une telle reconnaissance, mais il lui faudra passer par bien des épreuves, des humiliations et des sacrifices avant d’atteindre cette dignité. Toshiro Mifune est toujours à l’œuvre dans cette épisode aussi fougueux que romancé.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« JFK » d’Oliver Stone. Critique Blu-ray-Coffret

Procureur, enquêteur, réalisateur, Oliver Stone ne lâche rien . Le spectateur non plus !

Laisser un commentaire