Accueil » A la une » « La Fiancée du désert » de Cecilia Atán, Valeria Pivato. Critique dvd

« La Fiancée du désert » de Cecilia Atán, Valeria Pivato. Critique dvd

Synopsis: Teresa, 54 ans, a toujours travaillé au service de la même famille jusqu'au jour où elle est contrainte d'accepter une place loin de Buenos Aires. Elle entame alors un voyage à travers l’immensité du désert argentin, et ce qui semblait être le bout du chemin va s’avérer le début d’une nouvelle vie.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "La fiancée du désert"
De : Cecilia Atán, Valeria Pivato
Avec : Paulina Garcia, Claudio Rissi
Sortie le : 13 avril 2018
Distribution : Memento Films
Durée : 78 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
le film
Le bonus

Le désert argentin offre son espace mirifique. Les deux réalisatrices le filment avec une infinie tendresse. Paulina Garcia y trouve un sursaut d’énergie pour donner le meilleur de son personnage. Mais la beauté et le talent ne suffisent pas à pallier les faiblesses d’un scénario malingre.

Une femme licenciée après trente ans au service de la même famille doit rejoindre une nouvelle affectation 1.000 kms plus loin. Il lui faut donc traverser des plaines arides et désertiques quand tous ses moyens de locomotion viennent à lui faire défaut. En attente d’un nouveau bus, elle casse son téléphone, égare son sac à main chez un marchand ambulant auprès duquel elle pense pouvoir résoudre tous ses problèmes.

Dans le récit on n’ira pas plus loin. Gringo est de bonne composition et accompagne volontiers la dame dans son périple. Le sac à main demeure introuvable , mais l’histoire est déjà ailleurs, dans leurs rapports, de plus en plus singuliers. Teresa s’ouvre à une autre vie, découvre la joie des grandes libertés, toutes simples au cœur du monde qu’elle n’avait jamais imaginé.

Et Gringo s’émerveille de sa candeur qu’il apprivoise pour l’aimer. Une tendresse là aussi nouvelle dans ce couple improbable au milieu de nulle part. « Deux cailloux sur la route » comme le dit si bien son compagnon.

Claudio Rissi est parfait dans son rôle de vieux célibataire vagabond .La caméra de Cecilia Atán et Valeria Pivato filme l’aventure avec beaucoup d’intelligence.

Mais bizarrement il n’en ressort pas grand-chose, sinon le portrait d’une femme qui sous le coup d’un sort bien capricieux – rebondissement attendu-  va se révéler à elle-même. On peut s’en contenter…

LE SUPPLEMENT

  • Rencontre avec les réalisatrices ( 6.30 mn ). Elles expliquent les avantages d’un travail à quatre mains « un échange créatif qui nous a permis d’améliorer considérablement le script si bien qu’à la fin on ne se souvenait plus de la base de départ ». 

Le travail avec Paulina Garcia a duré quatre ans assurent-elles, ce qui me parait excessif pour un tel résultat. Et l’aventure cannoise ? « Déstabilisante, on ne s’y attendait pas, on a alors retravaillé le montage ».

Le public est au rendez-vous disent-elles, « les gens venaient nous remercier d’avoir fait autre chose qu’un cinéma sombre et complexe : une histoire positive sur la vie ».

Le désert argentin offre son espace mirifique. Les deux réalisatrices le filment avec une infinie tendresse. Paulina Garcia y trouve un sursaut d’énergie pour donner le meilleur de son personnage. Mais la beauté et le talent ne suffisent pas à pallier les faiblesses d’un scénario malingre. Une femme licenciée après trente ans au service de la même famille doit rejoindre une nouvelle affectation 1.000 kms plus loin. Il lui faut donc traverser des plaines arides et désertiques quand tous ses moyens de locomotion viennent à lui faire défaut. En attente d’un nouveau bus, elle casse son téléphone, égare son sac…
le film
Le bonus

Contrainte de quitter son emploi après trente années au service de la même famille, une femme découvre le monde à travers un désert dans lequel elle pourrait se perdre. Mais en compagnie d’un marchand ambulant c’est une autre destinée qui l’attend. L’histoire est sympathique et pouvait révéler une forte personnalité si les deux réalisatrices scénaristes s’étaient réellement attachées à l’écriture. Mais le style bien gentillet ne bouleverse pas l’ordre du monde et le propos demeure à la surface, pour ne pas dire superficiel. Le talent des deux acteurs (Paulina Garcia, grande dame) et la beauté sauvage du décor ne sauvent pas la mise. AVIS BONUS Une courte rencontre avec les deux réalisatrices qui ne racontent pas grand chose sur leur aventure

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« L’effrontée » de Claude Miller. Critique dvd

Certains films ne vieillissent pas. Celui-là aurait presque rajeuni

Laisser un commentaire