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« La Fête est finie » de Marie Garel-Weiss. Critique dvd

Synopsis: L’histoire d’une renaissance. Arrivées le même jour dans un centre de désintoxication, Céleste et Sihem vont sceller une amitié indestructible. Celle-ci sera autant une force qu’un obstacle lorsque, virées du centre, elles se retrouvent livrées à elles-mêmes, à l’épreuve du monde réel et de ses tentations. Le vrai combat commence alors, celui de l’abstinence et de la liberté, celui vers la vie.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "La fête est finie"
De : Marie Garel-Weiss
Avec : Zita Hanrot, Clémence Boisnard, Michel Muller
Sortie le : 21 Août 2018
Distribution : Pyramide Vidéo
Durée : 90 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
le film
Les bonus

On a déjà vu et entendu ce genre de récits en images, ou lu de semblables aventures. Des toxicos en quête de rémission traversent des périodes difficiles avant de sortir du noir.

Pour son premier film, la scénariste Marie Garel-Weiss reprend le thème avec une pointe d’originalité et de vérité que l’on doit  à son coup d’œil partisan et à ses deux complices : Zita Hanrot et Clémence Boisnard, si différentes et complémentaires dans leur couple fusionnel.

Issues de milieux assez différents, et après avoir connu des chemins tout aussi éloignés, Céleste et Sihem débarquent dans un centre de désintoxication où la disciple et le règlement les rapprochent immédiatement.

Rétives aux animateurs, à leurs animations et cercles de paroles, elles trouvent l’une dans l’autre une fuite possible à leur mal-être. Ce que remarque le directeur du centre (Pascal Reneric) qui leur laisse un temps la bride sur le coup.

Mais l’indépendance farouche de Céleste et la liberté que revendique Sihem ne peuvent se contenter des murs étroits de l’institution qui les met à la porte. Un grand saut dans le vide comme une autre histoire qui commence et que la réalisatrice aborde tout aussi pleinement.

Avec Céleste ( ou Clémence Boisnard ) peut-il en être autrement ? Une comédienne totalement extravertie quand le monde se refuse à elle et la renvoie dans les travers d’une vie mal foutue ! La confrontation avec sa mère ( Marie Denarnaud, comme elles se ressemblent ! ) est une grande scène poignante et affligeante par la misère morale et affective qui s’en dégage.

Marie Garel-Weiss atteint là le point de non-retour de son engagement militant. Les gens ont l’air vrai, sincère, réellement impliqués par l’histoire. Et le couple ( plus qu’un duo) totalement embarqué dans une relation qui se heurte aux vicissitudes des responsabilités et de l’engagement toxique qui peut les ramener à la case départ.

Au grand air, à l’air libre, la tentation est à portée de main. Céleste l’ignore, Sihem l’écarte. Elles vont s’affronter, reprendre des coups et le cours de leur vie.Marie Garel-Weiss ne nous laisse pas sans espoir ni réponse, mais dieu que c’est prenant !

LES SUPPLEMENTS

  • Rencontre avec Marie Garel-Weiss, Zita Hanrot et Clémence Boisnard  ( 12 mn ). « J’étais un peu frustrée de n’être que scénariste, alors c’est une histoire dont je me suis inspirée, et au début j’ai mis toute ma vie dedans, et c’était indigeste , alors est arrivé Salvatore Lista en co-scénariste qui a vu tout de suite qu’il fallait resserrer sur les deux filles ». 

 

Parmi ses inspirations, la réalisatrice évoque « Panique à Needle Park », pour la représentation de la douleur, de la déchéance…

Le souci principal ? « des acteurs crédibles, que ce ne soit pas des clichés ». Et pour le reste du casting, elle sera aussi comblée  « il y a des gens qui ont pris la parole alors qu’ils n’avaient pas de texte, pour moi ce n’est pas de l’improvisation, mais ces gens-là avaient quelque chose à dire et j’ai laissé faire ».  

Le choix de Zita Hanrot ? «  elle ressemblait au personnage qui m’a inspiré le film , mais quand j’ai vu « Fatima » je pensais que ça n’allait pas marcher et quand elle est arrivée, j’ai dit d’accord, c’était elle, quelle comédienne ! » Clémence Boisnard ? « On a l’impression qu’elle ne joue pas, elle arrivait à être tout à fait juste ».

«  Je n’intellectualisais pas trop, j’y allais , je fonçais » répond l’intéressée.

On a déjà vu et entendu ce genre de récits en images, ou lu de semblables aventures. Des toxicos en quête de rémission traversent des périodes difficiles avant de sortir du noir. Pour son premier film, la scénariste Marie Garel-Weiss reprend le thème avec une pointe d’originalité et de vérité que l’on doit  à son coup d’œil partisan et à ses deux complices : Zita Hanrot et Clémence Boisnard, si différentes et complémentaires dans leur couple fusionnel. Issues de milieux assez différents, et après avoir connu des chemins tout aussi éloignés, Céleste et Sihem débarquent dans un centre de désintoxication où la…
le film
Les bonus

On a déjà vu et entendu ce genre de récits. Des toxicos en quête de rémission traversent des périodes plus ou moins pénibles avant d'essayer de s’en sortir. Pour son premier film, la scénariste Marie Garel-Weiss reprend le thème avec une pointe d’originalité et de vérité, aidée par deux extraordinaires complices : Zita Hanrot et Clémence Boisnard. Sans les clichés accrochés au genre, ni la caricature de personnages déglingués, la réalisatrice donne un ton et une ambiance à son film totalement libéré des à-priori. Les gens ont l’air vrai, sincère, réellement impliqués par leur histoire. AVIS BONUS Une rencontre avec la réalisatrice et les deux comédiennes.

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