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« La dream team » de Thomas Sorriaux. Critique Bluray

Synopsis: Maxime Belloc est le meilleur buteur du championnat. Dans un geste de colère il se brise la jambe... Son agent le contraint de se mettre au «vert» le temps de sa convalescence chez son père à qui il ne parle plus depuis 15 ans. Là-bas, à sa grande surprise, Maxime va redécouvrir le sens des valeurs... et de la famille !

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "La Dream Team [DVD + Copie digitale]"
De : Thomas Sorriaux
Avec : Medi Sadoun, Gérard Depardieu, Chantal Lauby, Barbara Cabrita, Patrick Timsit
Sortie le : 26 juillet 2016
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 91 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Depuis «  Les frères Pétards » le football et le cinéma français avait fait une trêve. Profitable pour l’un comme pour l’autre. Et puis  le ballon rond se trémousse à nouveau devant une caméra. Tout aussi affligeant que son homologue, malgré une histoire plus … romantique.

Blessé en tapant de rage dans une borne en ciment, une star du PSG accepte de retourner dans le club de son enfance toujours entraîné par son père. Dans le Berry. Un décor approprié pour mettre en oeuvre  tous les clichés footballistiques et ruraux endossés par la vedette qui accumule de la même manière les tares habituellement confiées aux vedettes du ballon rond.

Thomas Sorriaux ne fait pas dans la dentelle, encore moins dans la finesse, enfonçant des portes ouvertes sans jamais les refermer. A ses côtés , ils se sont mis à quatre pour imaginer autant de situations évidentes, prévisibles et bien souvent malmenées par une mise en scène bien lâche. La caméra laisse beaucoup de liberté aux comédiens, les plus jeunes comme les plus expérimentés (Gérard Depardieu, Chantal Lauby – caricaturale- Medi Sadoun…) : c’est souvent du grand n’importe quoi.

C'est ce qui s'appelle un entraîneur pépère...

C’est ce qui s’appelle un entraîneur pépère…

Il y a bien une ou deux séquences qui m’ont fait sourire, mais déjà vues et entendues dans la bande-annonce, elles font pschitt très rapidement. Une phrase magnifique est à mettre en exergue quand l’agent du héros (Chantal Lauby) lui annonce qu’il va pouvoir signer au Milan AC. Au bout du fil l’intéressé ne manifeste guère d’enthousiasme. « Cache ta joie » lui dit-elle  «  j’ai l’impression d’annoncer à Ribéri qu’il doit passer son bac français ».

A part ça devinez ce qui adviendra de l’équipe la plus faible du championnat désormais entraînée par la star ? L’homme s’est évidemment pris au jeu. Beaucoup moins désagréable, il se défait de sa pelure de flambeur doublé d’un imbécile. L’amour est passé par là et les bons sentiments aussi.

L’honneur est sauf, la victoire est belle mais le film est consternant.

LES SUPPLEMENTS

  • Bêtisier et scènes coupées . Sympathique, mais ça n’apporte rien aux débats…

 

 

Depuis «  Les frères Pétards » le football et le cinéma français avait fait une trêve. Profitable pour l’un comme pour l’autre. Et puis  le ballon rond se trémousse à nouveau devant une caméra. Tout aussi affligeant que son homologue, malgré une histoire plus … romantique. Blessé en tapant de rage dans une borne en ciment, une star du PSG accepte de retourner dans le club de son enfance toujours entraîné par son père. Dans le Berry. Un décor approprié pour mettre en oeuvre  tous les clichés footballistiques et ruraux endossés par la vedette qui accumule de la même manière les…
Le film
Les bonus

Un scénario sans réelle ambition, une écriture assez lâche autour du sujet qui n’ambitionne guère d’aller au-delà du prévisible et des clichés, on s’ennuie très vite devant cet amalgame de situations footballistiques mêlées à la ruralité la plus cantonale. Depardieu en paysan le jour, entraîneur le soir ne semble pas avoir beaucoup de difficultés à imposer son jeu que la caméra laisse faire, au gré des fantaisies. Le film n’en manque pas, mais elles sont souvent éculées ou déjà fatiguées par une bande-annonce qui apparait comme un digest du film. Il y avait certainement une autre dynamique à donner à cette échappée libre d’un héros qui se bonifiera au gré des circonstances qui au départ ne lui était pas très favorables. Medi Sadoun ne joue pas non plus dans la nuance, mais c’est le scénario qui veut ça.

Avis bonus Bêtisier et scènes coupées, mais bon ça ne change rien à la donne.

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