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« La dernière vie de Simon » de Léo Karmann. Critique Blu-ray

Synopsis: Simon a 8 ans, il est orphelin. Il possède un pouvoir secret, prendre l’apparence de chaque personne qu’il a déjà touchée… Son rêve est de trouver une famille prête à l’accueillir. Le jour arrive, les enfants sont aux anges, quand un drame va remettre en question le pouvoir de Simon…

La fiche du film

Le film : "La Dernière Vie de Simon"
De : Léo Karmann
Avec : Benjamin Voisin, Martin Karmann
Sortie le : 05/02/2020
Distribution : Jour2fête
Durée : 103 Minutes
Genre : Romance, Famille, Science fiction
Type : Long-métrage
Le film
Les bonus

Pour un premier film, avec le boulet d’être «  le fils de … », Léo Karmann choisit la marge étroite de l’inédit dans un cinéma hexagonal plutôt frileux sur le genre : un gamin prend toutes les apparences après avoir touché les personnes concernées .

Genre fantastique donc, mais pas trop. La performance physique du héros est encadrée par une histoire bien classique du foyer français au bord de la mer . Celle que rejoint Simon ( Albert Geffrier) un orphelin tout heureux d’être accueilli à bras ouvert chez les Durant ( Julie-Anne Roth et Nicolas Wanczycki ). Leurs enfants, Thomas et Madeleine l’adoptent comme leur frère de sang.

Une cérémonie initiatique préside à cette distinction : il faut y révéler un secret. Simon fait la démonstration de son pouvoir physique… Un don dont il use peu pendant quelques années, avant l’issue fatale d’une disparition.

Pour cacher le drame, Simon ( Benjamin Voisin) devient l’autre, pleinement intégré dans la famille Durant. Même Madeleine ( Vickie Andren/Camille Claris ) si proche de son frère ne trouve rien à redire, malgré le temps qui passe et les premières amours en goguette.

Elle a vu ce garçon dans le café, qu’elle aimera dans ce mystère qui peu à peu se dissipe et révèle une vérité quasi monstrueuse. Cette histoire gommée par lâcheté pense-t-elle, il va falloir maintenant la reconstruire.

Simon découvre sa nouvelle famille . (Albert Geffrier, Simon Susset, Vicki Andren)

Léo Karman a écrit cette histoire avec Sabrina B. Karine pour parler de l’identité des êtres, et de leur pouvoir coercitif dans le cœur de l’enfance qui ne grandirait presque jamais. Toutes les questions de l’adolescence au seuil de l’âge adulte marquent ce récit d’apprentissage , avec ses leurres, ses malheurs, sa joie d’être.

On parlera de subterfuges, de double je dans un amalgame de situations parfois hasardeuses sur la résolution de l’énigme policière. On plombe l’attente, et l’épilogue démonstratif rend le propos original moins ambitieux.

LES SUPPLEMENTS

  • Entretien avec Léo Karmann (réalisateur, scénariste) et Sabrina B. Karine (co-scénariste) . Le duo parle très bien de l’origine du projet et de la manière dont il s’est mis en place, jusqu’à la sollicitations de nombreux spécialistes ou amis sur l’écriture et certaines scènes.
  • Entretien avec Erwann Chandon (compositeur de la bande originale). Le musicien raconte lui aussi très bien comment il a imaginé sa partition . «  Dans le scénario il y avait déjà la place de la musique, c’était très inspirant. C’est d’ailleurs un film qui par son esthétique, appelle beaucoup de musique. Il fallait alors retrouver la magie de l’enfance … ».
  • Making of . A travers trois séquences, «  La cabane », «  Le fusil » et «  La plage », une immersion sur le tournage fort intéressante.
  • Scènes coupées. Le réalisateur explique chaque fois pourquoi ces séquences n’apparaissent pas, et c’est très instructif, même si à mon avis une ou deux d’entre elles auraient pu figurer au montage .
Pour un premier film, avec le boulet d’être «  le fils de … », Léo Karmann choisit la marge étroite de l’inédit dans un cinéma hexagonal plutôt frileux sur le genre : un gamin prend toutes les apparences après avoir touché les personnes concernées . Genre fantastique donc, mais pas trop. La performance physique du héros est encadrée par une histoire bien classique du foyer français au bord de la mer . Celle que rejoint Simon ( Albert Geffrier) un orphelin tout heureux d’être accueilli à bras ouvert chez les Durant ( Julie-Anne Roth et Nicolas Wanczycki ). Leurs enfants,…
Le film
Les bonus

Le cinéma fantastique raconté aux adolescents. C’est leurs questionnements qui se jouent ici à travers l’amitié d’un orphelin avec une famille bien sympathique. Les enfants s’entendent comme larron en foire, liés à la vie à la mort par des secrets indissociables. Mais un drame va bouleverser l’ordre des choses et à l’approche de la vie adulte chambouler le bel ordonnancement de l’enfance. Du subterfuge à l’imposture, l’amour peut-il remettre la vie à sa juste place ? On quitte alors un brin le genre fantastique pour remuer des histoires de grands. Pour un premier film, avec le boulet d’être «  le fils de … », Léo Karman choisit la marge étroite de l’inédit dans un cinéma hexagonal plutôt frileux dans le style. Mais à force d’amalgamer les situations, de les plomber par des attendus évidents, le réalisateur s’égare de son projet initial.

AVIS BONUS Le commentaire du réalisateur, de la scénariste, doublé par le point de vue pertinent du compositeur, d’un making of habile et de plusieurs scènes coupées .

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