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« La dernière folie de Claire Darling » de Julie Bertuccelli. Critique cinéma

Synopsis: À Verderonne, petit village de l'Oise, c'est le premier jour de l'été et Claire Darling se réveille persuadée de vivre son dernier jour... Elle décide alors de vider sa maison et brade tout sans distinction, des lampes Tiffany à la pendule de collection. Les objets tant aimés se font l’écho de sa vie tragique et flamboyante. Cette dernière folie fait revenir Marie, sa fille, qu’elle n’a pas vue depuis 20 ans.

La fiche du film

Le film : "La Dernière folie de Claire Darling"
De : Julie Bertuccelli
Avec : Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni
Sortie le : 06/02/2019
Distribution : Pyramide Distribution
Durée : 94 Minutes
Genre : Drame, Comédie
Type : Long-métrage
Le film

En espérant que ce soit vraiment la dernière. Cette folie n’est pas sérieuse et le cinéma qui nous l’apprend vient d’une dame qui a jeté sur le septième art des étoiles merveilleuses. Mais cette fois, le rêve et la magie dont Julie Bertuccelli s’empare fréquemment fait défaut. Depuis qu’Otar est parti…

Par trop de réalisme peut-être devant les égarements de cette vieille dame qui jette à vau l’eau son patrimoine, son héritage, sa vie et son histoire que sa fille oubliée tente de récupérer à la dernière minute.

Marie réapparaît mais c’est déjà trop tard, sa maman a pris le large, l’esprit en vagabondage et les humeurs trop folles pour tenter la raison. Elle vit au milieu des automates, le seul monde qui fonctionne, le miracle de cette maisonnée dans laquelle l’enfance n’a jamais su se retenir.

Marie en découvre aujourd’hui des souvenirs gâchés, bradés à l’image de tous ces meubles qui peuplent la pelouse et que les villageois s’arrachent à petit prix.

Claire a perdu la tête, ses richesses s’en vont pour quelques sous.

Catherine Deneuve la joue avec grandeur mais sans passion, sans la présence réelle de son personnage qui se perd dans une mise en scène trop bien formatée.

Ces digressions entre le passé et aujourd’hui, Julie Bertuccelli les impose plus qu’elle ne les révèle. Des souvenirs, l’enfance de Marie, la jeunesse de sa mère…Chiara Mastroianni, est la plus à l’aise dans cet étrange décorum où se perd littéralement Alice Taglioni, en jeune maman bourgeoise et distante.

Je n’y crois pas un instant, emporté par la nostalgie pathétique du récit (alors cette histoire avec le curé ?) et l’accumulation symbolique des métaphores-automates.

La morale devient pleurnicharde, le sentimentalisme, poussiéreux et brouillon. Ami de la famille, le gendarme du village (Samir Guesmi) est ridicule. Vraiment la dernière folie !

En espérant que ce soit vraiment la dernière. Cette folie n’est pas sérieuse et le cinéma qui nous l’apprend vient d’une dame qui a jeté sur le septième art des étoiles merveilleuses. Mais cette fois, le rêve et la magie dont Julie Bertuccelli s’empare fréquemment fait défaut. Depuis qu'Otar est parti... Par trop de réalisme peut-être devant les égarements de cette vieille dame qui jette à vau l’eau son patrimoine, son héritage, sa vie et son histoire que sa fille oubliée tente de récupérer à la dernière minute. Marie réapparaît mais c’est déjà trop tard, sa maman a pris le large,…
Le film

De Julie Bertuccelli, en compagnie de Catherine Deneuve et de sa fille à l’écran comme dans la vie, Chiara Mastroianni, je m’attendais à un autre film plus évocateur du sujet.La disparition et l’oubli qui semblent soutenir péniblement le récit de cette vieille dame assurée de sa mort prochaine. A cet effet, elle brade littéralement pour presque rien toutes ses richesses et ses souvenirs. Sa fille qu’elle n’a pas revue depuis des lustres réapparaît et tente de mettre fin à la gabegie, en comprenant bien que c’est à sa propre histoire qu’elle va mettre un terme. Ce qui s'imagine aisément, se voit à peine dans une mise en scène trop bien formatée. Chiara Mastroianni, est la plus à l’aise dans cet étrange décorum où se perd littéralement Alice Taglioni, qui interprète Marie en jeune maman. La nostalgie pathétique du récit et l’accumulation symbolique des métaphores-automates, rendent le film de plus en plus paresseux, voire ennuyeux.

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