Accueil » A la une » « La Chute de l’empire romain » de Anthony Mann .Critique cinéma

« La Chute de l’empire romain » de Anthony Mann .Critique cinéma

  • 30 avril 1964 en salle
  • Reprise 14 août 2024
  • 3h 08min
  •  Historique, Péplum
  • Avec Sophia Loren, Stephen Boyd, Alec Guinness

L’histoire : L’empereur romain Marc Aurèle sent la mort approcher et désigne Livius pour lui succéder. Son fils Commode refuse de s’effacer : il fait assassiner son père et s’empare du trône. Livius va tenter de s’y opposer. Le début d’une époque troublée pour Rome, qui entame son déclin.

  • Le film  :  

Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article

La leçon d’Histoire des années soixante n’a pas faibli sous le coup d’un quelconque révisionnisme cinématographique. Son ampleur, toujours aussi impressionnante, ne laisse rien au hasard des avanies de l’époque, quand Rome dominait le monde et en demandait encore plus.

Pourtant à la fin de sa vie, la sagesse de Marc-Aurèle, empereur suprême reconnu comme César, le conduit à prôner l’abandon des frontières et la fin des guerres entreprises aux quatre coins de la planète. Livius, (Stephen Boyd)  qu’il a désigné secrètement comme son successeur, comprend le message.

Mais le fils de César, Commode, ne l’entend pas de la même oreille. Il précipite les affaires, dont la mort de son père, pour devenir en l’absence d’écritures officielles, le nouveau César.

C’est après « l’entracte » ( le film dure plus de trois heures ) que l’empereur quasiment auto-désigné par le droit du sang, donne toute l’étendue du désastre qui attend le peuple romain.

Anthony Mann jusqu’alors épique et flamboyant dans la retransmission de faits véridiques s’applique maintenant à en préciser les tenants et les aboutissants à travers le portrait d’un dictateur de l’ombre, renégat familial … Commode prend appui sur l’alliance scellée par son père avec le roi d’Arménie pour mener par le bout du nez Lucilla, sa sœurette toujours amoureuse de Livius. Sophia Loren , belle et tais-toi !

Le couple interdit au service de ses ambitions que le réalisateur met en relief de plus en plus distinctement sur le chemin de la folie. Dérangé depuis sa jeunesse, Commode exprime dans la démesure de son pouvoir tout le mal qui le ronge secrètement depuis toujours.

Christopher Plummer assume le rôle à la hauteur de l’événement historique ( la fierté du port, l’aveuglement narquois … ) autour d’une pléiade d’acteurs dont les noms fleurissent toujours dans nos gazettes spécialisées.

Une seule femme , mais Sophia Loren, dont la beauté modèlera au prénom de Lucilla, les frontières de l’Empire Romain. Son jeu plutôt atone peut surprendre.

Alec Guinness, ou Marc-Aurèle revenu de tous ses combats et sagement interprété par un comédien qui pour les plus jeunes demeure le vieil Obi-Wan Kenobi de « Star Wars ».

James Mason (Timonides) ancien esclave et bras droit de Marc-Aurèle . Il tentera à son tour de prêcher la bonne parole pour un monde meilleur, en revenant lui-même au milieu du peuple.

John Ireland joue Ballomar le chef des Barbares , terrible ennemi des romains. Et pourtant par son entremise, Marc-Aurèle espère bien pacifier tout l’Empire Romain.

Omar Sharif, le roi d’Arménie marié à Lucilla, rend plus sûre la dernière frontière fragile de son « royaume ». Mais Lucilla, n’en fera qu’à sa tête…

Anthony Quayle : Verulus, l’ami de Commode, fils de César

30 avril 1964 en salle Reprise 14 août 2024 3h 08min  Historique, Péplum Avec Sophia Loren, Stephen Boyd, Alec Guinness L'histoire : L'empereur romain Marc Aurèle sent la mort approcher et désigne Livius pour lui succéder. Son fils Commode refuse de s'effacer : il fait assassiner son père et s'empare du trône. Livius va tenter de s'y opposer. Le début d'une époque troublée pour Rome, qui entame son déclin. Le film  :   Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article La leçon d’Histoire des années soixante n’a pas faibli sous le coup d’un quelconque révisionnisme cinématographique. Son ampleur, toujours aussi impressionnante, ne laisse rien au…
Le film

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« L’effrontée » de Claude Miller. Critique dvd

Certains films ne vieillissent pas. Celui-là aurait presque rajeuni

Laisser un commentaire