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« Kamikaze, le dernier assaut » de Takashi Yamazaki . Critique dvd

Synopsis: Depuis l'attaque de Pearl Harbor, la guerre fait rage dans le Pacifique entre l'armée japonaise et les troupes américaines. Face à l'avancée inexorable des forces alliées, le jeune pilote Kyuzo Miyabe est contraint de rejoindre les unités d'attaque spéciales: les Kamikazes. C’est son histoire que ses anciens collègues racontent à ses petits-enfants qui vont de surprise en surprise…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Kamikaze - Le dernier assaut"
De : Takashi Yamazaki
Avec : George Eads, AnnaLynne McCord, Steven Seagal, Vinnie Jones, Stephen Lang
Sortie le : 24/08/2015
Distribution : Condor Entertainment
Durée : 143 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Meilleur dvd Août 2015 ( 9 ème )

Un kamikaze au cinéma se fracasse toujours contre l’ennemi. Après quoi l’Empire du Soleil Levant salue le sacrifice de ses enfants, élevés au rang de héros. Ce que nous rappelle Takashi Yamazaki qui pourtant cette fois va bien au-delà du symbole. Il nous conte de l’intérieur l’épopée de l’un d’entre eux, Miyabe, dont les petits enfants enquêtent sur son passé.

Le frère et la sœur ignorent tout du premier mari de leur grand-mère, et les témoignages qu’ils en rapportent ne les incitent guère à poursuivre leurs investigations. Son premier souci était semble-t-il de rester en vie, quitte à passer pour un lâche auprès de ses condisciples.

Sur le principe de l’alternance entre les faits, les témoignages et une mise en scène très démonstrative, Yamazaki nous parle d’un homme à la personnalité complexe. Une fois instructeur, il aura aussi cette attitude de méfiance vis-à-vis du combat, enseignant à ses cadets l’art de l’esquive.

Paradoxalement, il s’enrôlera dans les unités d’attaques spéciales, les kamikazes. Promis à une mort certaine, Miyabe n’apparait plus aux yeux de sa famille comme un fuyard.

De fil en aiguille, d’autres collègues sont sollicités et c’est encore un autre portrait qui se dessine à travers l’honneur d’un homme qui ne pensait qu’à sa famille. Le romantisme est de bon aloi, les sentiments exacerbés jusqu’à l’emphase dont ne se prive jamais le réalisateur.

kamikaze

Le jeu des acteurs s’en trouve un peu forcé, confondu sur des images béates, qu’occultent les scènes de combat, avec cette fois forces détails et réalisme macabre. De Midway à Guadalcanal, via Peal Harbor fêté comme il se doit, toute la bataille du Pacifique trouve ici sa juste dynamique.

Ce qui échappe à la société nippone d’aujourd’hui, des étudiants qui autour d’une bonne table avouent ne pas saisir l’identité patriotique des kamikazes. Ils les assimilent à des terroristes. Il aurait été intéressant d’approfondir la discussion. Le Japon est-il prêt à remettre en question cette page de sa grande Histoire ?

Meilleur dvd Août 2015 ( 9 ème ) Un kamikaze au cinéma se fracasse toujours contre l’ennemi. Après quoi l’Empire du Soleil Levant salue le sacrifice de ses enfants, élevés au rang de héros. Ce que nous rappelle Takashi Yamazaki qui pourtant cette fois va bien au-delà du symbole. Il nous conte de l’intérieur l’épopée de l’un d’entre eux, Miyabe, dont les petits enfants enquêtent sur son passé. Le frère et la sœur ignorent tout du premier mari de leur grand-mère, et les témoignages qu’ils en rapportent ne les incitent guère à poursuivre leurs investigations. Son premier souci était semble-t-il de rester…

Review Overview

Le film

C’est l’histoire d’un kamikaze dont la famille ignore tout. Alors, ses petits enfants partent en quête de témoignage sur un homme dont la personnalité va se révéler d’une telle complexité qu’il laissera perplexe tout son entourage. A travers le portrait que trace Yamazaki, c’est la guerre du Pacifique qui revit au cœur de ces unités spéciales d’attaque dont la mission était de détruire son avion sur les bâtiments ennemis. On assiste alors à la réhabilitation d’un héros oublié, par une société qui ne saisit pas forcément la raison du geste kamikaze et le remet en question en les assimilant à des terroristes Le scénario est un peu lâche et laisse à la mise en scène un classicisme bon teint, qui prend de véritables couleurs lorsqu’on aborde véritablement la vie  des kamikazes, la relation entre les pilotes, accompagnants ou volontaires de la mort.

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