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« Justice à Vegas » de Remy Burkel. Critique DVD

Cinq affaires criminelles en compagnie de tous les acteurs du drame : avocats , procureurs, prévenus, familles. No comment , et c’est passionnant

La fiche du DVD

Le film : "Justice à Vegas"
De : Remy Burkel
Avec :
Sortie le : 07/10/2009
Distribution : Arte Vidéo
Durée : 600 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 5
Le film

Ce n’est pas du cinéma, mais ça lui ressemble. C’est dire combien le septième art a posé son empreinte sur le monde judiciaire. Ce n’est pas non plus un documentaire : le reportage ici va au-delà des faits, dans une mise en scène parfaitement réglée. Où l’on assiste, au cœur de la ville-casino, à la mise en œuvre de tout un système qui du prétoire, aux scènes du crime , est mis à nu avec une aisance parfois surprenante.

Sur les cinq procès retenus par Rémy Burkel, tout le monde semble s’être donné le mot pour ne pas faiblir devant la caméra, même si parfois une famille se tient à l’écart du débat médiatique. Mais un ténor du barreau ,qui au cinéma pourrait être interprété par Joe Pesci (même taille, même physique),sait trouver le bon angle et le regard qui tue au milieu d’une plaidoirie dont on suit toutes les circonvolutions. Depuis son bureau où toute l’équipe prépare le dossier jusque devant le juge. En face, le ministère public n’est pas en reste pour peaufiner ses attaques sur un dossier que l’on voit au fil des jours lui échapper.

Un combat se prépare, le prédateur guette sa proie, mais la proie est-elle aussi blanche que le linceul qui maintenant recouvre la victime ?  Le réalisateur qui ainsi évalue les forces en présence  ne juge , ni ne commente . Et au-delà des bonnes répliques et des petites phrases assassines,le réalisateur joue habilement avec les règles du cinéma, flash-back , images en sandwich, et montage temporel pour illustrer une entreprise que l’on imagine plus portée sur l’ombre et le silence.

Dans quelles conditions la caméra réussit-t-elle à s’imposer dans la cellule d’une jeune femme accusée d’avoir tué sa petite fille ? Gros plan fixe sur la prévenue face à son avocat, déjà heureux de lui avoir évité la peine de mort. Un déballage du cœur et des sentiments, une auscultation au plus près des tréfonds de l’âme et l’impression du déjà vu. Mais ce n’est pas du cinéma, c’est la vie qui va .

Coffret cinq dvd ( 2×52 minutes , chaque dvd ) 35 € : « Le choix de Gladys »,  » Enfances massacrées » ,  » Une balle, des vies perdues »,  » Misérable solitude »,  » Une arme à portée de main » . En complément,des scènes coupées et l’interview du réalisateur .

Ce n’est pas du cinéma, mais ça lui ressemble. C’est dire combien le septième art a posé son empreinte sur le monde judiciaire. Ce n’est pas non plus un documentaire : le reportage ici va au-delà des faits, dans une mise en scène parfaitement réglée. Où l’on assiste, au cœur de la ville-casino, à la mise en œuvre de tout un système qui du prétoire, aux scènes du crime , est mis à nu avec une aisance parfois surprenante. Sur les cinq procès retenus par Rémy Burkel, tout le monde semble s’être donné le mot pour ne pas faiblir devant la…

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Le film

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Un commentaire

  1. du bon boulot de tv et si j’ai bien compris c’est du français pure souche
    je ne me lasse pas de regarder la télé dans ces cas là , et si ça sort en dvd
    je m’y précipite
    vous en avez d’autres comme ça

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