Ce sont les six court-métrages de la réalisatrice, dont le dernier réalisé en 2007 » The lady bug » à l’occasion des soixante ans du festival de Cannes. « Peel » a reçu la palme d’Or du court-métrage au Festival de Cannes de 1986.
« Tissues » (1980). Avant d’entrer à l’Australian Film Television and Radio School (AFTRS), Jane Campion tourne, en 1980, un court métrage en super 8, Tissues. Ce film, jusqu’à présent oublié, analyse l’agression sexuelle des enfants à partir de l’histoire d’un homme arrêté pour ce délit. L’analyse m’apparait assez succincte, voire étrange, mais on nous prévient à la fin de ce petit essai, « si vous n’avez pas compris… ».
« Peel » (1982) Tension familiale dans une voiture. Un gamin qui jette ses pelures d’orange par la fenêtre, ça agace. Il doit les ramasser, pendant que madame s’inquiète de l’heure de son feuilleton. Huit petites minutes bien croquées. Palme d’or du meilleur court métrage à Cannes.
« Passionless Moments » (1983) Des idées qui vous passent par la tête, et que la réalisatrice formule en tout petits tableaux. Le coup du voisin qui croit que son voisin le salue, celui du gamin aux haricots dangereux ( moins de vingt secondes pour les mettre à l’abri dans la cuisine anti-nitroglycérine de maman ) ,le sens réel d’une chanson ou bien de l’utilité du papier plié, dix minutes profondément quotidiennes.
« A girl’s own story » (1984) Le portrait de trois ados dans les années 60, confrontées à la vacuité familiale et aux premiers élans amoureux qui n’ont rien à voir avec une chanson des Beatles dont elles raffolent. Dans un noir et blanc propice, Jane Campion révèle un vrai tempérament. Un regard déjà très original.
« The water diary » (2006 ). Ziggy, une adolescente de onze ans raconte dans son journal les moments douloureux qu’elle a vécus pendant la plus terrible sécheresse de l’histoire. Elle y consigne également les rêves que font souvent les gens autour d’elle – des rêves d’eau et de pluie. Dans l’un de ces rêves, une belle et talentueuse jeune fille joue de l’alto du haut d’un réservoir à sec. Les nuages se rassemblent autour d’elle et se mettent à pleurer, bouleversés par la beauté de sa musique. L’environnement durable va-t-il durer, interroge la réalisatrice ?
« The lady bug » (2007).The Lady Bug fait partie des 33 courts métrages de 3 minutes réalisés par 33 cinéastes issus de 25 pays différents à l’occasion du film anniversaire des 60 ans du Festival de Cannes. Entre le super-héros et le gentleman, que préfère la femme ? Jeremy Irons est sublime répond la femme à son factotum de mari…
- Egalement chroniqué dans ce coffret
« La leçon de piano« , « Bright star« et « Un ange à ma table«
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