Synopsis: A Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, pour retrouver son corps. S’engage alors une cavale semée d’embûches et des souvenirs de sa vie jusqu’au terrible accident. Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon inattendue, le fil de leur histoire...
La fiche du film
Le film
- Grand Prix de la Semaine de la critique de Cannes 2019. —
- D’après « Happy hand » de Guillaume Laurant. —
La main qui s’agrippe ou celle que l’on perd. Perdre la main, et passer son tour. La main qui pianote sur le clavier dont rêve le jeune héros. Etre à la fois concertiste et astronaute. Dans la lune il l’est déjà, un rien décalé vis-à-vis du monde qui lui parait trop grand.
Une main tendue, une main charitable. Celle de Gigi, le menuisier dont Naoufel veut devenir l’apprenti. Par amour pour sa nièce qu’il ne connait pas encore vraiment, mais qu’il a rencontré bizarrement.
Une grande séquence de cinéma. La seule à mes yeux, compréhensible. Il est alors livreur de pizza, peu expérimenté, et un brin décalé . Il converse avec sa cliente, pas très sympa au début, à travers l’interphone. Ca va de son retard maladif à l’impossibilité d’ouvrir la porte de l’immeuble.
Au fil de la conversation, le propos banal devient quasiment philosophique. La cliente se radoucit, le jeune homme tombe amoureux. Coupé du monde.
La poésie d’un rêve, de ce monde lointain, presque imaginaire, en tout cas inaccessible. Alors l’igloo, il le construit tout en haut d’un immeuble, sur une terrasse, un igloo en bois, lui l’apprenti menuisier par amour. A portée de main …
Mais son corps maintenant mutilé s’abandonne au désespoir. Gabrielle ne veut plus le voir. Pas pour son handicap, elle n’en sait rien encore, mais pour la façon dont Naoufel a pris les commandes de sa vie.
Une romance qui tourne mal, c’est banal. Le dessin n’en figure que les aspérités. Personnellement il ne m’a pas séduit. Naïf, niais, je ne sais pas. Je m’ennuie, ce film m’ennuie, je n’y comprends rien ou si peu. Je croise les doigts …
- J‘ai préféré : « La Jeune Fille Sans Mains » de Sébastien Laudenbach. Autour d’un conte des frères Grimm, de l’innovation dans le cinéma d’animation …
Le film
Une main galope dans Paris à la recherche du bras qui va avec. On ne saisit pas tout de suite à qui elle appartient, quand l’enfance du jeune homme ressurgit à travers ses rêves de grand : devenir pianiste et astronaute. Mais sans sa main, le rêve disparait, l’amour nait. A travers un interphone ( belle séquence) et puis disparait. C’est assez classique, voire banal quand le dessin de ce film d’animation ne fait qu’accompagner mollement un récit un peu décousu. Je me suis souvent ennuyé .
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