Accueil » A la une » « Interstellar » de Christopher Nolan, critique cinéma

« Interstellar » de Christopher Nolan, critique cinéma

Synopsis: Alors que la vie sur Terre touche à sa fin, un groupe d’explorateurs s’attelle à la mission la plus importante de l’histoire de l’humanité : franchir les limites de notre galaxie pour savoir si l’homme peut vivre sur une autre planète…

La fiche du film

Le film : "Interstellar"
De : Christopher Nolan
Avec : Matthew McConaughey, Anne Hathaway
Sortie le : 05/11/2014
Distribution : Warner Bros. France
Durée : 169 Minutes
Genre : Science fiction, Drame
Type : Long-métrage
Le film

A court d’arguments pour dire combien « Gravity » me parait  inconséquent, je trouve dans « Interstellar » un allié de choix. Christopher Nolan ne fait pas joujou avec la technologie, les effets spéciaux ne sont pas spécieux. Devant son papier vert, la caméra donne véritablement le tournis à une histoire parfaitement écrite sur les bases d’un genre SF très proche de nos préoccupations quotidiennes.

L’argument premier est de  sauver la population terrestre .Pour la terre en elle-même c’est déjà trop tard assurent les scientifiques qui mènent dans le plus grand secret, des expériences interstellaires afin de rejoindre des contrées lointaines, potentiellement habitables.

Le temps ici est une ressource, au même titre que l’eau. Le temps presse.

" Ce n'est pas parce que l'on est né sur terre, qu'il faut y mourir" ...
 » Ce n’est pas parce que l’on est né sur terre, qu’il faut y mourir » …

C’est pourquoi Cooper, un ancien astronaute reprend du service, malgré les suppliques de sa petite fille Murphy ( Mackenzie Foy/ Jessica Chastain ) qui pressent un danger indicible. Murphy comprend surtout que l’espace-temps qui va les séparer risque de leur être fatale.

Si Cooper  n’est pas certain de revenir sur terre ( Matthew McConaughey),  il sait que son devoir est de reprendre le chemin des étoiles…

Il pénètre alors dans une galaxie assez complexe où le cinéma se mêle de théories spatiales plus ou moins avérées. Je laisse les spécialistes débattre d’une somme de considérations savantes (et de phrases sentencieuses)  que je n’ai pas toujours saisies. Ce n’est pas forcément le plus important, même aux yeux de Christopher Nolan qui  donne assez de relief à son événement (et là pas besoin de 3 D, ça fonctionne très bien) pour sauter quelques références estampillées par la Nasa.

Nous sommes au cœur d’une aventure totale (la B.O est magique, à base d’orgue je crois)  qui mêle habilement la réalité, comme le dérèglement climatique, aux spéculations sur l’avenir de notre planète. La science-fiction prend du plomb dans l’aile.

C’est un récit prémonitoire que nous livre Nolan dans la magnificence de paysages « lunaires », de vallées de glace où se joue le drame final de la confrontation entre deux vérités. Tout aussi lyrique dans la réflexion que dans l’action  Christopher Nolan ne faiblit pas. Jamais.

A court d’arguments pour dire combien « Gravity » me parait  inconséquent, je trouve dans « Interstellar » un allié de choix. Christopher Nolan ne fait pas joujou avec la technologie, les effets spéciaux ne sont pas spécieux. Devant son papier vert, la caméra donne véritablement le tournis à une histoire parfaitement écrite sur les bases d’un genre SF très proche de nos préoccupations quotidiennes. L’argument premier est de  sauver la population terrestre .Pour la terre en elle-même c’est déjà trop tard assurent les scientifiques qui mènent dans le plus grand secret, des expériences interstellaires afin de rejoindre des contrées lointaines, potentiellement habitables. Le temps ici…

Review Overview

Le film

La  SF est en pleine ébullition après ce retour aux sources d’un genre trop dévoyé par la technique et la 3 D. Nolan reprend des techniques confortées par un savoir-faire indéniable qui de la réflexion à l’action élabore un cinéma très plaisant et quasi instructif. Car si  je n’ai pas forcément tout compris aux données savantes émises par les techniciens engagés dans les différentes navettes, elles participent amplement à la dynamique d’un film qui pendant près de trois heures (ah cet entracte !) vous embarque vraiment sur une autre planète. Un visuel extraordinaire et une musique (de l’orgue je crois) épousent totalement la profondeur du récit.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Trois amies » d’Emmanuel Mouret. Critique cinéma

Beaucoup moins inspiré par ses marivaudages, Emmanuel Mouret en rajoute

10 Commentaires

  1. Mais Gravity était un bon film ! Non, je plaisante, quoique ! Je n’ai pas encore vu Interstellar mais je vais y aller, ne serait-ce que pour vérifier que les effets sont « spéciaux » mais pas « spécieux » (quel talent ce Loïck). A l’issue, je pourrai expliquer à Loïck ce qu’il n’a pas compris….

  2. J’y suis allé, j’ai vu et je suis convaincu. C’est de la science fiction avec un grand A. Si on est adepte comme moi, c’est vraiment un film qui en met plein les yeux, les oreilles et qui donne le vertige (même sans 3 D) que l’on ressent vraiment quand on passe très vite d’un intérieur de vaisseau très bruyant à un extérieur totalement silencieux (ce qui est une vérité, les sons ne se propagent pas dans le vide). On ajoute quelques belles idées philosophiques, la bassesse, l’amour qui sauve tout et on ne voit pas le temps (pourtant si important dans le film) passer. Même si la théorie de la dilatation de l’espace-temps permet tous les espoirs (comme le montre le film avec la possibilité de passer par un trou de ver), je me demande quand même s’il ne vaut pas mieux tout faire pour essayer de sauver notre planète avant d’en trouver une autre en dehors de notre galaxie.

Laisser un commentaire