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« Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino . Critique cinéma

Synopsis: 1940, dans la France occupée, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Elle s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité comme exploitante d'une salle de cinéma. Ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives sanglantes . "Les bâtards" comme on les appelle se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour éliminer de hauts dignitaires du Troisième Reich. Shosanna passe par là ...

La fiche du film

Le film : "Inglourious Basterds"
De : Quentin Tarantino
Avec : Brad Pitt, Mélanie Laurent
Sortie le : 19/08/2009
Durée : 153 Minutes
Genre : Guerre, Action
Type : Long-métrage
Le film

Dans la logorrhée cinématographique tarantinesque, c’est peut-être sa plus belle pièce. Iconoclaste, foutraque, déjantée, et furieusement sérieuse. L’auteur n’invente rien, et réinvente à peine l’Histoire quand la barbarie nazie rasait les juifs dans les camps de concentration. Avant de les brûler.

Sauf que cette fois ce sont les bons qui jouent du scalp avec une cruauté sans égale. Des soldats, juifs et américains. La formule est consacrée par son chef Aldo Raine qui réclame de la chevelure boche par centaines, avant d’être reconnu bâtard parmi les bâtards.

Le nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, et surtout à les craindre. A part quelques dignitaires nazis fous furieux, à l’image du terrible Hans Landa,«  chasseur de juifs » patenté, comme il aime être appelé.

C’est pourquoi la brigade des bâtards lâchés sur le III ème Reich l’intéresse à bien des égards. Ils vont se rencontrer après de nombreuses aventures rocambolesques où Shosanna revenue de l’enfer des morts attend son heure pour se venger, elle aussi.

La jeune femme a vu toute sa famille massacrée et depuis, sous une nouvelle identité, elle patiente. Ce qui n’est pas le genre de Tarantino qui pendant ce temps prépare une embuscade avec l’aide d’une actrice allemande passée à l’Ouest ( Diane Kruger).

Le jour de l’estocade, il nous fait une séquence suspense de haut vol, et donne à tous les comédiens présents dans cette caverne en forme de bistrot ( à moins que ce ne soit l’inverse ) l’occasion de donner le meilleur d’eux-mêmes.

Ce qu’il font et font de cette scène un monument de cinéma. Et pourtant le gratin de cette fin de guerre ne s’est pas encore montré. Aldo Raine cueille des pissenlits en torturant ses prisonniers, Hans Landa mange des petits gâteaux à la crème à Paris et Shosanna se fait draguer par un soldat devenu héros de la nation allemande ( Daniel Brühl ) .

Quentin Tarantino jubile : sa mise en scène décoiffe, la narration décape ( dialogues oh la la ), la direction d’acteurs déjoue les attendus et les contre-emplois . Joli salaud que ce Christoph Waltz, fortement concurrencé par un Brad Pitt, cruel et inhumain.

Entre les deux  Mélanie Laurent papillonne sous le regard alangui d’un réalisateur qui la filme comme au temps du cinéma d’époque. La Belle Epoque !

Dans la logorrhée cinématographique tarantinesque, c’est peut-être sa plus belle pièce. Iconoclaste, foutraque, déjantée, et furieusement sérieuse. L’auteur n’invente rien, et réinvente à peine l’Histoire quand la barbarie nazie rasait les juifs dans les camps de concentration. Avant de les brûler. Sauf que cette fois ce sont les bons qui jouent du scalp avec une cruauté sans égale. Des soldats, juifs et américains. La formule est consacrée par son chef Aldo Raine qui réclame de la chevelure boche par centaines, avant d’être reconnu bâtard parmi les bâtards. https://www.youtube.com/watch?v=BiPUoLI9eGM&ab_channel=UniversalPicturesFrance Le nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, et…
Le film

Dans la logorrhée cinématographique tarantinesque, c’est peut-être sa plus belle pièce. Iconoclaste, foutraque, déjantée, et furieusement sérieuse. L’auteur n’invente rien, et réinvente à peine l’Histoire quand la barbarie nazie fond sur le monde entier. Sauf que cette fois Tarantino inverse le processus avec le chef d’un commando américain qui réclame de la chevelure boche par centaines, afin d’être reconnu «  bâtard parmi les bâtards ». La suite mène les SS fous furieux en quête de ces hommes sanguinaires quand une belle jeune femme esseulée se retrouve au milieu de ce bourbier. Mais comme Shosanna a elle aussi des comptes à régler avec les méchants nazis, elle accepte de les côtoyer un moment… Quasiment un sans faute pour Tarantino, qui cette fois rend peu d’hommage à ses prédécesseurs, et recopie peu ce qu’ils ont déjà fait. Sa mise en scène décoiffe, la narration décape ( dialogues oh la la ), la direction d’acteurs déjoue les attendus et les contre-emplois . Joli salaud que ce Christoph Waltz, fortement concurrencé par un Brad Pitt, cruel et inhumain. Entre les deux  Mélanie Laurent papillonne sous le regard alangui d’un réalisateur qui la filme comme au temps du cinéma d’époque.

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