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« Imagine-Danny Collins » de Dan Fogelman. Critique VOD

Synopsis: Une rock star vieillissante ne souhaite pas changer ses habitudes, jusqu'à ce que son agent lui fasse ouvrir une lettre de John Lennon, gardée secrète pendant 40 ans. Suite à cette révélation, Danny Collins va tenter de réorienter sa vie …

La fiche du film

Le film : "Imagine"
De : Dan Fogelman
Avec : Annette Bening, Melissa Benoist
Sortie le : 11/01/2016
Distribution : TF 1 Audiovisuel
Durée : 106 Minutes
Genre : Comédie, Drame
Type : Long-métrage
Le film

Al Pacino, vieux beau, et papi gâteau ! Etonnante posture d’un héros à qui on tire encore une fois notre chapeau. Il ne porte pas le film sur ses épaules, il l’accompagne royalement au bras d’un casting tout aussi reluisant : Annette Bening, Melissa BenoistChristopher Plummer et surtout la jeune Giselle Eisenberg, p’tit bout de chou craquant qui fera craquer son grand-père de cinéma.

A l’origine, le bonhomme est pourtant loin des layettes de sa petite fille, l’ignorant au profit d’une vie de star rhumatisante. Mais le destin va le ramener sur un chemin qu’il aurait pu prendre il y a 40 ans. Quand John Lennon  lui écrit une lettre après avoir parcouru l’une de ses premières interviews. Il ne la recevra jamais jusqu’à ce jour de bénédiction.Un collectionneur la cède à son manager…

L’histoire est vraie et Dan Fogelman imagine ensuite ce qu’aurait pu être le destin de ce chanteur alors débutant. Il en fait une comédie assez étonnante qui tire sur toutes  les ficelles du show-business, glamour et guimauve en prime sans jamais abuser. Le réalisateur joue en effet subtilement sur les points de rupture pour dévier chaque fois une trajectoire par trop prévisible.

Deux comédiens qui se la jouent tranquille, mais ils assurent
Deux comédiens qui se la jouent tranquille, mais assurent…

Quand les fées se penchent sur la famille du fiston, un peu à la ramasse, le garçon les repousse gentiment, refusant la gloire et l’argent d’un père qu’il n’a jamais connu. Des rapports courtois, mais sans effusion excessive. Fogelman les observe avec une désinvolture charmante, proche de celle de son personnage de vedette, un peu jambe en l’air, pas vraiment sérieux. Cette décontraction de bon ton fait le charme de ce film qui ne viendra pas chambouler les grandes comédies américaines de son Histoire.

Mais la prestation d’Al Pacino doit marquer les esprits (75 ans et très lucide sur sa propre personne) dans un environnement de paillettes que lui et son réalisateur bouleversent tout aussi gentiment. Le show-biz s’en remettra. La bande-son bien agréable panse déjà les plaies…

Al Pacino, vieux beau, et papi gâteau ! Etonnante posture d’un héros à qui on tire encore une fois notre chapeau. Il ne porte pas le film sur ses épaules, il l’accompagne royalement au bras d’un casting tout aussi reluisant : Annette Bening, Melissa Benoist,  Christopher Plummer et surtout la jeune Giselle Eisenberg, p’tit bout de chou craquant qui fera craquer son grand-père de cinéma. A l’origine, le bonhomme est pourtant loin des layettes de sa petite fille, l’ignorant au profit d’une vie de star rhumatisante. Mais le destin va le ramener sur un chemin qu’il aurait pu prendre il y a…
Le film

Une comédie sympa, à l’américaine, qui mélange la légèreté et le grave tout en tirant toujours vers l’optimisme. Al Pacino est l’homme parfait pour encaisser ce genre de situations qui voit une star rhumatisante revenir en fin de carrière à de meilleurs sentiments sur sa vie. Son entourage ne s’en satisfait pas forcément, et même s’il débarque avec la gloire et l’argent, cela ne suffit pas au réalisateur-scénariste pour baigner dans le bonheur absolu. Dan Fogelman s’inspire d’une histoire vraie pour mener son premier long métrage à bon port en compagnie d’un équipage tout aussi réjouissant : Annette Bening, Melissa Benoist,  Christopher Plummer et surtout la jeune Giselle Eisenberg, p’tit bout de choux craquant qui en fera craquer plus d’un . Sans concession sur la vie d’artiste, sans langue de bois les choses sont dites avec le sourire et la décontraction qui va si bien à certains réalisateurs… américains !

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