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« Il a déjà tes yeux » de Lucien Jean-Baptiste. Critique dvd

Synopsis: Paul est marié à Sali. Tout irait pour le mieux s'ils arrivaient à avoir un enfant. Jusqu'au jour où Sali reçoit l'appel qu'ils attendent depuis si longtemps : leur dossier d'adoption est approuvé. Il est adorable, il a 6 mois, il s'appelle Benjamin. Il est blond aux yeux bleus et il est blanc. Eux... sont noirs !

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Il a déjà tes yeux [DVD + Copie digitale]"
De : Lucien Jean-Baptiste
Avec : Aïssa Maïga, Lucien Jean-Baptiste, Zabou Breitman, Vincent Elbaz, Delphine Théodore
Sortie le : 23 mai 2017
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 91 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Pour adhérer à cette histoire le ton de la comédie ne suffit pas. Comment vivre dans un monde de noirs quand vous êtes blancs ?

La question, habituellement retournée est d’autant plus inextricable que le sujet, un bébé adopté, ne se préoccupe que de vivre. Qu’importe sa couleur, celle de ses parents et  son environnement si les grands ne  compliquaient pas à loisir  un contexte social formaté.

La famille de Paul (Lucien Jean-Baptiste) et Sali ( Aïssa Maïga ) a bien du mal à accepter cet étranger au sein de leur communauté.

Comment faire comprendre à la maman que le monde n’arrête pas de tourner..

 

Une première dans le monde de l’adoption que l’assistante sociale, Mme Mallet (Zabou Breitman n’en finit pas de ses rôles pète-sec) entérine elle aussi avec beaucoup de réticences. Elle ne va plus lâcher ce couple qui pendant les six mois à venir doit faire ses preuves.

La situation, provoque bourdes, quiproquos et malaises autour d’une réflexion sur la nature des choses et l’évolution des mentalités. J’ai bien aimé le couple que forment Grégoire Bonnet et Zabou Breitman, en désaccord parfait sur la manière de conduire un tel dossier.

L’intrusion de l’administration rappelle les avatars de « Cigarettes et chocolat chaud » de Sophie Reine, mais les ressorts dramatiques sont d’un tout autre acabit que le réalisateur esquive avec la conscience du savoir-faire drolatique. On nous rajoute donc le copain pot de colle qui trouve en Vincent Elbaz le nécessaire à un surplus de burlesque.

Au détriment d’un propos qui se délite et vire au drame lourdingue. L’hystérie collective le dispute maintenant à la gaudriole. Je vous laisse deviner la fin sans surprise, mais tout aussi décousue dans une mise en scène qui ne contrôle plus rien du tout. C’est vraiment sauve qui peut la maternité !

Réalisateur, acteur et … papa c’est beaucoup pour un seul homme !

 

LE SUPPLEMENT

  • Scènes coupées

Elles peuvent effectivement le rester malgré une discussion intéressante entre l’assistante sociale et son mari, sur la manière de conduire une adoption inhabituelle et à ce jour jamais proposée …

Pour adhérer à cette histoire le ton de la comédie ne suffit pas. Comment vivre dans un monde de noirs quand vous êtes blancs ? La question, habituellement retournée est d’autant plus inextricable que le sujet, un bébé adopté, ne se préoccupe que de vivre. Qu’importe sa couleur, celle de ses parents et  son environnement si les grands ne  compliquaient pas à loisir  un contexte social formaté. La famille de Paul (Lucien Jean-Baptiste) et Sali ( Aïssa Maïga ) a bien du mal à accepter cet étranger au sein de leur communauté.   Une première dans le monde de l’adoption que l’assistante sociale,…
Le film
Les bonus

J’ai décidément bien du mal avec la comédie française du moment et malgré les avatars suscités par une telle histoire (un bébé blanc adopté par un couple noir) je m’attendais à un traitement plus significatif d’une situation qui n’apparait ici qu’en toile de fond. La tolérance, l’intégration, le droit à la différence figurent comme des faire-valoir d’une histoire qui se veut absolument drôle, marrante et compatissante. A force de tirer sur la corde du burlesque, le film se délite et personnellement m’ennuie. Ça tient du stéréotype et des bons sentiments…

Avis bonus Toujours intéressantes à voir ces scènes coupées, mais elles peuvent le rester

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