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« Hotel Woodstock » d’Ang Lee. Critique DVD

Synopsis: Elliot reprend en mains la gestion du motel familial, délabré. Il se demande aussi comment il va pouvoir annoncer qu'il est gay...La situation est catastrophique, quand il apprend qu'une bourgade refuse d'accueillir un festival de musique hippie.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Hôtel Woodstock"
De : Ang Lee
Avec : Emile Hirsch, Liev Schreiber
Sortie le : 02 février 2010
Distribution : Universal Pictures
Durée : 105 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Ang Lee donne cette fois dans l’anecdotique, le superficiel .Ca se regarde  vite ,ça s’oublie aussi vite malgré une idée de départ  originale : parler du phénomène Woodstock , sans revenir sur les sempiternelles images de Joplin éructant, des Beatles revus et corrigés par Joe Cocker ou des Who réinventant l’opéra.

Ang Lee s’intéresse en 1969 aux préparatifs de l’un des plus grands phénomènes musicaux du XX ème siècle : le festival de Woodstock , auquel  500.000 jeunes participèrent , et qui révéla ou confirma des personnalités comme Hendrix , jouant de la guitare avec ses dents.

Le cinéaste s’inspire du livre éponyme d’Elliot Tiber, qui relate ce qu’il a vécu dans cette petite ville du nord de l’État de New York, où un petit motel  est en train de prendre l’eau . Lorsque le fils des proprios apprend que la ville  voisine refuse  un  festival de musique hippie, il saute sur l’occasion. Trois semaines plus tard, la foule commence à arriver ….et les emmerdes, avec.

Imelda Stauton mène tout le monde à la baguette et surtout son fils Demetri Martin , et le mari Henry Goodman

«  Hotel Woodstock » est  aussi foutraque que le bordel qui s’installe alentours, avec l’indignation montante et menaçante  des habitants, proportionnelle à la liberté sans retenue d’une époque qui prônait alors le «  Peace and love » à tous les étages.

Mais l’idée de ce motel dépérissant, avec ce couple de propriétaires assez atypique ( la femme commande, l’homme silencieux, subit ) mérite un autre traitement . En menant de front , et non en parallèle les deux histoires , Ang Lee vise l’a peu près et ne fait que caricaturer le couple, Henry Goodman et Imelda Staunton.

Les parents du pauvre Elliot, qu’interprète Demetri Martin,  un acteur new-yorkais  célèbre outre-Atlantique pour ses shows de stand-up. Ils font ce qu’ils peuvent, mais assez maladroitement , me semble-t-il.

J’aime bien Jonathan Groff ,  en Michael Lang  grand prêtre  du festival . Le vrai Lang apparaît dans les bonus où il confirme que son double cinématographique lui ressemble tout à fait . «  Quand je l’ai vu dominer la colline où allait se dérouler le festival, je me suis revu 40 ans en arrière . Il avait les mêmes mimiques que moi , il parlait doucement comme je l’ai toujours fait » .

Les acteurs du film évoquent ainsi tour à tour ce que fut pour eux Woodstock ou ce qu’ils en pensent rétrospectivement , avec chaque fois un petit commentaire sur Ang Lee que l’on aperçoit dans ce making of avec parcimonie .

Ang Lee donne cette fois dans l’anecdotique, le superficiel .Ca se regarde  vite ,ça s’oublie aussi vite malgré une idée de départ  originale : parler du phénomène Woodstock , sans revenir sur les sempiternelles images de Joplin éructant, des Beatles revus et corrigés par Joe Cocker ou des Who réinventant l’opéra. Ang Lee s’intéresse en 1969 aux préparatifs de l’un des plus grands phénomènes musicaux du XX ème siècle : le festival de Woodstock , auquel  500.000 jeunes participèrent , et qui révéla ou confirma des personnalités comme Hendrix , jouant de la guitare avec ses dents. Le cinéaste s'inspire du livre éponyme…

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