Nommé huit fois aux Oscars, le film a consacré Sean Penn, meilleur acteur et Lustin Lance Black pour le scénario . Le début d’un triomphe mérité pour une histoire aussi réelle que dramatique . Celle de la reconnaissance des homosexuelles
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Pour raconter ce genre d’histoires, les américains sont quand même très forts. Ils mettent le paquet afin que le cinéma reste du cinéma, c’est-à-dire un plaisir à part entière, mais aussi assez de subtilité dans les dialogues et le montage ,pour que l’aventure maintienne la direction initiale .
Au bout du compte ,un excellent docu-fiction vous tient scotché à votre fauteuil , un peu plus de deux heures,quand même . Et vous en sortez certainement moins bête qu’avant . Personnellement le destin tragique de Harvey Milk ne m’avait pas interloqué à l’époque des faits , les années soixante-dix , quand un jeune photographe gay décidait de faire reconnaître le droit des homosexuels.
A force de témérité,de courage et d’obstination ( les imbéciles , les fourbes, les bigots, ne manqueront pas de lui barrer le chemin ) il sera le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie.
C’est tout son combat pour la tolérance et l’intégration des communautés homosexuelles et autres populations placées en marge de la société, par cette même société que le film retrace sous les traits de Sean Penn éblouissant . Au bout de quelques minutes vous avez devant vous le vrai Milk, celui que l’on retrouve dans les bonus au fil des entretiens accordés par ses amis, collaborateurs et autres acteurs de sa courte existence .
Celui qui débutait ses discours par « Camarades dégénérés » est dépeint tel que Gus Van Sant le campe , courageux au point d’être le seul à défier le fameux sénateur Briggs,un ultra réactionnaire
Cette confrontation donne au film l’une de ses scènes les plus fameuses. Mais il y en a des tonnes , comme ce final incroyable, un défilé la nuit dans Market Street , que le cinéaste a quasiment reproduit à l’identique .
Le tournage s’est d’ailleurs déroulé dans le quartier où vivait Harvey Milk et l’esprit de résistance semble encore l’habiter. Les nombreux bonus en forme de rencontres, de making of ou de scènes coupées en attestent, tout comme le confirme un documentaire réalisé il y a quelques années auparavant par Rob Epstein « The times of Harvey Milk » .
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