- DVD : 13 mars 2024
- Cinéma : 16 mai 1990
- Reprise 15 mars 2023
- 1h 21min
- Comédie
- Avec Martin Priest, Ben Lang
- Studio : Les Films du Camélia
Le coffret : « Nothing but a man »-« Harry Plotnick seul contre tous »-« Vengeance is mine ».
L’Histoire : Harry Plotnick, médiocre escroc retrouve, après un bref séjour en prison, son univers bouleversé. Il va vivre une série de situations cocasses dans le milieu juif new-yorkais joué par des comédiens amateurs.
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
On referme le coffret Michael Roemer sur un ton beaucoup plus fantaisiste. Notre héros est un mafieux de petite envergure qui à sa sortie de prison remarque que personne ne l’attend.
Surtout pas son bras droit Jimmy qui s’est mis à son compte, quand son plus fidèle compagnon, Max, a bien du mal à le suivre. Maladroit, empêtré, le balourd cadre bien avec son patron qui paradoxalement porte la bonté sur son visage.
Ou les stigmates d’un déclin annoncé, face aux renoncements auxquels il doit se soumettre.
C’est bien le portrait du gars qui n’a pas réussi, mais qui veut se convaincre du contraire , et ne sait plus à quel saint se vouer
Peut-être celui des Juifs dont la communauté prime ici sur tout autre forme d’intérêt et qui lui reproche de ne pas en tenir compte. Harry vient en effet de renouer accidentellement avec sa famille , dont l’ex beau-frère totalement sympathique et religieux, qui sourit toujours, mais hésite à se mêler à ses affaires douteuses .
Ben Lang se charge d’endosser cette cape de la réconciliation familiale ( vraiment très drôle ) quand la sœur d’Harry, une vieille fille qui l’aime tant, se désole de la vie qu’il mène auprès des femmes, et des voyous.
Un mélange des genres moins sympathique qu’il n’y parait sous ses pointes d’ironie et de satire dispersées . Ce que Martin Priest , ou plutôt son personnage, n’arrive pas à saisir. C’est tout le bonheur de ce film .
Le film
La communauté juive en prend gentiment pour son grade, mais avec tout l’humour habituel au genre et l’ironie qui ne peut se départir d’un système mis à mal dans l’intrusion d’un petit mafieux au cœur de sa famille qu’il avait oubliée. Elle va tenter de le ramener dans le droit chemin, et comme chez les voyous on s’en éloigne de plus en plus , c’est une porte de secours inespérée. Encore que notre héros traine beaucoup les pieds, se les prend dans le tapis et doit se raccrocher aux branches d’une destinée qui ne lui est pas favorable. Aussi se met-il à faire le bien , pensant sa mort prochaine ... On referme le coffret Michael Roemer sur ce ton beaucoup plus fantaisiste. Et c’est très bien comme ça