Synopsis: Dans une ville qui se veut fictive, des destins se croisent, des individus de la marge, évoluent. Un enfant réinvente la chanson punk, des hommes jouent avec des armes à feu, une femme vire de plus en plus dans la paranoïa, des ados s’attaquent aux vélos… Ils vont parfois se rencontrer…
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Le bonus
Meilleur dvd Décembre 2015 ( 9 ème )
C’est le premier film de Ruben Östlund, tourné en 2004, avec peu d’argent et donc peu de moyens. Un premier film très étrange, sans véritable trame narrative, si ce n’est ce kaléidoscope d’une société suédoise démunie avec parfois ses excès de violence.
On y croise pêle-mêle (mais s’agit-il d’un puzzle ? ) un gamin bien barré qui joue affreusement de la guitare, et chante tout aussi mal. Il partage ses talents avec un adulte, amusé semble-t-il par sa naïveté, son culot et sa joie de vivre.C’est loin d’être le couple le plus ingrat de l’histoire. On rencontre ainsi, souvent la nuit, quatre ados attardés autour des vélos qu’ils massacrent avant de s’en débarrasser dans la rivière.
Celui de la dame qui demande à tout le monde où est passé son vélo rouge demeure introuvable. Elle est totalement obsessionnelle et la voici maintenant paranoïaque, quêtant le moindre indice pour dénicher son deux-roues. Elle fait peine à voir mais ne fait rien pour inverser le cours des choses.
Ruben Östlund non plus. Il filme un peu à la dérobée, parfois à l’improvisation, ou à la mise en scène, quand même .De belles séquences de cinéma, des saynètes intéressantes, des ébauches narratives comme cette rencontre entre deux motards et notre quatuor vélocipédique .Deux motards pas commodes du tout, surtout quand on touche à leur moto. Une scène d’une intensité remarquable, doublée par celle de la roulette russe, effrayante. Elle est nullement prise au sérieux. Tout le suspense réside dans le fait de savoir si le chargeur est vraiment chargé ou pas. Et plus on boit plus le drame est à portée de gâchette surtout que le meneur de jeu demande maintenant d’arrêter les frais.
Le cinéaste suédois a beaucoup de bonnes idées (ah ce feu d’artifice au milieu de la fumée des usines, cette voiture qui tourne en rond) mais l’exercice est assez vain. On y prend plaisir sans réel accroche cinéphilique. On pense parfois à un documentaire, parfois non, les personnages apparaissant comme jouant leur propre rôle. Etrange, vous avez dit étrange, mais à voir, quand même, absolument…
- « Family again » de Ruben Östlund (52 mn)
Ce moyen métrage est une œuvre très personnelle du réalisateur autour de ses parents divorcés. Le père et la mère se retrouvent alors pour parler de cette histoire qui remonte aux quatre ans du petit Ruben. C’est sympathique à suivre, surtout que le couple aujourd’hui semble réconcilié, sinon remarié. Mais franchement ce n’est pas le sujet du siècle, avec des images plus ou moins bonnes.
Le film
Le bonus
Le premier film du cinéaste suédois Ruben Östlund (« Snow Therapy) est assez étrange dans la mesure où il ne supporte aucune trame narrative, mais réussit plusieurs saynètes qui misent bout à bout nous relatent le quotidien suédois. A travers le portrait d’un gamin faussement punk, mais qui chante vraiment mal, d’un quarteron d’ados toujours prêt à faucher des bicyclettes ou d’une pauvre dame parano et en quête de …son vélo.
Ruben Östlund filme l’ensemble un peu à la dérobée, parfois à l’improvisation. Ca fait un peu documentaire, avec une foultitude de bonnes idées (le feu d’artifice se mêlant au fumée des usines, la roulette russe, la voiture folle qui tourne en rond…) .De belles séquences de cinéma, des saynètes intéressantes, à la fin on s’y laisse prendre.
Avis bonus
Un moyen métrage sur les parents du réalisateur, ça ne va pas très loin ...
Un commentaire
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