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« Ghost Tropic » de Bas Devos. Critique cinéma

Synopsis: Après sa journée de travail, Khadija s’endort dans le dernier métro. Elle se réveille, loin de chez elle, au terminus, à l’autre bout de la ville. Commence alors l'aventure ordinaire d'une nuit d'exception. Khadija, traverse Bruxelles endormie, fait des rencontres, donne de l'aide et en reçoit, le temps unique de toute une nuit.

La fiche du film

Le film : "Ghost Tropic"
De : Bas Devos
Avec : Saadia Bentaïeb, Maaike Neuville
Sortie le : 01/01/2020
Distribution : JHR Films
Durée : 85 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film
  • Meilleur Réalisateur au Cairo International Film Festival 2019

C’est une histoire minimale, mais vitale. Un sursaut avant l’extinction de la nuit que Khadija découvre malencontreusement après avoir quitté son travail. Endormie dans le métro, elle poirote au terminus.

Il lui faut reprendre le chemin à pied, le sort est contre elle. Le bus de nuit ne démarre pas, sa carte bleue est muette.

Les gens autour sont bienveillants. Une commerçante s’apprête à fermer boutique et lui propose de la raccompagner. Khadija accepte volontiers mais elle stoppe et  s’engouffre dans la nuit pour venir en aide à un SDF – les secours ne tardent pas – et apercevoir sa fille qui ne la voit pas.

Elliptique, laconique, Bas Devos intériorise chaque étape par le bien que procure cette femme éveillée, promeneuse attentive aux moindres faits et gestes de la rue endormie.

Le rôle est tenue par Saadia Bentaïeb, en femme de ménage, habituellement hors contexte . Au-delà de la modeste condition que la société lui attribue, elle dit cette fois sa raison d’être, pour un clochard endormi, un chien abandonné, un appartement inoccupé.

Un voisin s’inquiète de la voir tourner tout autour, là où autrefois elle travaillait. L’homme rassuré lui propose quasiment de venir faire le ménage chez eux «  parce que nous avions une polonaise … ».

Khadija ne le laissera pas terminer. La scène est magnifique, Saadia Bentaïeb digne et respectable, dans ce périple intime qui la révèle aux gens endormis, tenu à l’écart de cette nuit au cours de laquelle elle ne rêvera pas.

Meilleur Réalisateur au Cairo International Film Festival 2019 C’est une histoire minimale, mais vitale. Un sursaut avant l’extinction de la nuit que Khadija découvre malencontreusement après avoir quitté son travail. Endormie dans le métro, elle poirote au terminus. Il lui faut reprendre le chemin à pied, le sort est contre elle. Le bus de nuit ne démarre pas, sa carte bleue est muette. Les gens autour sont bienveillants. Une commerçante s’apprête à fermer boutique et lui propose de la raccompagner. Khadija accepte volontiers mais elle stoppe et  s’engouffre dans la nuit pour venir en aide à un SDF – les…
Le film

Je découvre le premier film de ce réalisateur Bas Devos avec une retenue circonspecte autour de cette façon d’introduire et de conclure son histoire de façon assez abscons. Elliptique, laconique, par ailleurs, ça ne me dérange pas, son filmage est intense dans ce qu’il rapporte d’une histoire assez minimale, mais très vitale. Celle d’une femme de ménage contrainte de rentrer chez elle à pied, de nuit… Elle va alors provoquer sur son chemin plusieurs situations qui vont marquer chaque étape par le bien que procure cette femme éveillée, promeneuse attentive aux moindres faits et gestes de la rue endormie. Le rôle est tenu par Saadia Bentaïeb digne et respectable, dans ce périple intime de cette nuit au cours de laquelle elle ne rêvera pas.

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