Synopsis: Printemps 1922. Apprenti écrivain, Nick Carraway vit près d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan.Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses.
La fiche du film
Le film
Il faudra m’expliquer la raison de la 3 D ! Déjà mal utilisée sur un film d’animation qui retrouve une seconde jeunesse, c’est limite. Dans l’univers de Scott Fitzgerald, c’est ridicule, ça n’apporte rien à la mise en scène ampoulée d’un réalisateur qui en rajoute toujours une couche.
Je ne me suis jamais remis de son adaptation de « Moulin rouge ». Et voici qu’il plonge de la même manière, trépidante, irréversible, dans les tréfonds de l’apparence et du paraître. De la poudre aux yeux.Dans les décors de cette Amérique parvenue, alors prospère (1922, la crise se fait attendre) Baz Luhrmann se repaît jusqu’à plus soif de lumières, confettis et autre champagne, coulant à flot dans les piscines des manoirs et des maisons plus que cossues.
On se dit alors que Fitzgerald n’a rien perdu de son phrasé. Mais le tricoter de cette manière dans des maisons de poupées relève du contresens.Une débauche de vie qu’il accentue avec une telle gourmandise que la pauvre Daisy a bien du mal à y retrouver les siens. Ou plutôt son Gatsby, le magnifique, qui lui aussi se fait attendre. Une fois dans la place, il ne la lâchera plus, malgré un mari soupçonneux : l’histoire originale trouve enfin sa juste place au cinéma. Mais c’est bien long à venir, cette sublime confrontation entre deux hommes que Di Caprio et Joël Edgerton incarnent avec une parfaite obstination. Tobey Maguire dans le rôle du narrateur n’est pas mal non plus.
Review Overview
Le film
Avec Baz Luhrmann ce n’est plus de la mise en scène, mais de la poudre aux yeux. Plus il en rajoute, plus il est content, et moins l’histoire y retrouve ses petits. Fitzgerald revient sur le final dans une dramatique et sublime confrontation, mais dieu que c’est long …
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