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« Fenêtre sur Pacific » de John Schlesinger. Critique dvd

  • Dvd ‏ : ‎ 6 mars 2024
  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 42 minutes
  • Cinéma . 30 janvier 1991
  • Acteurs ‏ : ‎ Melanie Griffith, Matthew Modine, Michael Keaton, Mako, Nobu McCarthy
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français
  • Langue ‏ : ‎ Anglais , Français
  • Studio  ‏ : ‎ ESC Editions

L’histoire : Patty et Drake achètent la maison de leurs rêves à San Francisco. Pour les aider financièrement, ils louent la chambre du rez-de-chaussée à un dénommé Carter Hayes qui semble être le locataire idéal. Mais dès son emménagement, les choses tournent mal…

  • Inspiré d’un fait réel.

Le film a été tourné à la fin des années quatre-vingt-dix, mais l’arnaque est vieille comme le monde. Un locataire sous son meilleur profil réussit peu à peu à prendre possession des lieux.

Belle voiture et sourire enjôleur, Carter Haynes porte beau, assure de sa solvabilité, même si à l’origine , il ne peut rien garantir, ses activités professionnelles étant quasiment top secrètes.

Des embrouilles dès l’origine, et même si Patty et Drake se posent quelques questions sur l’individu, l’argent frais qu’il propose leur permet de compléter le financement de la maison de leur rêve. Au rez de chaussée,  un couple de locataires et le désormais fameux Carter.

Très vite dans la place, rien ne va , l’argent n’est pas viré ( caution et location ), l’homme s’absente une semaine, mais laisse son compagnon dans la pièce, change les serrures … Le cauchemar est en marche et suprême habileté, aux yeux de la police, Carter Haynes devient une victime .

Guy Boyd, le flic demande au propriétaire Matthew Modine de se calmer face à un locataire (Michael Keaton), tout à fait mesuré, compréhensif, et prêt à venir en aide …

Drake le propriétaire est tombé dans le panneau des provocations à répétition. Il en fait des tonnes pour assurer sa défense.  Comme il ne cesse de s’enfoncer, le réalisateur frise lui aussi l’overdose d’une narration assez invraisemblable sur la longueur, incohérente dans sa réalisation.

Les références hitchcockiennes, fantastiques, horrifiques n’y font rien…

Sans Michael Keaton aux commandes de l’engrenage , on refermerait assez vite cette fenêtre à travers laquelle Mélanie Griffith et Matthew Modine peinent à voir le jour.

LE SUPPLEMENT

  • Entretient avec Samuel Blumenfeld (22 mn )- Des films à la thématique similaire autour d’un psychopathe … Une commande pour le réalisateur qui à l’époque bat de l’aile et a besoin de l’argent.

L’homosexualité, thème récurrent chez Schlesinger, et qui réapparait à travers le personnage de Michael Keaton-Keaton change de rôle , il devait jouer le proprio …

Un moment dans la vie du réalisateur, où il n’hésite plus à dire ce qu’il est …

Dvd ‏ : ‎ 6 mars 2024 Durée ‏ : ‎ 1 heure et 42 minutes Cinéma . 30 janvier 1991 Acteurs ‏ : ‎ Melanie Griffith, Matthew Modine, Michael Keaton, Mako, Nobu McCarthy Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Anglais , Français Studio  ‏ : ‎ ESC Editions L'histoire : Patty et Drake achètent la maison de leurs rêves à San Francisco. Pour les aider financièrement, ils louent la chambre du rez-de-chaussée à un dénommé Carter Hayes qui semble être le locataire idéal. Mais dès son emménagement, les choses tournent mal... Inspiré d'un fait réel. Le film a été…
Le film
Le bonus

J’en avais un vague souvenir ( plutôt favorable ) qui aujourd’hui ne me revient pas plus que ça, devant une histoire éculée dans bien des domaines , dont une actualité toujours avide de ce genre d’escroquerie. En résumé, le locataire qui après s’être présenté sous son meilleur profil réussit à faire tourner le proprio en bourrique. Dès l’origine, c’est l’embrouille, le locataire a toutes les garanties nécessaires , mais pour des causes de confidentialité, son travail l’exige, il ne peut rien montrer Au fur et à mesure des provocations, le proprio tombe un peu plus dans le panneau de cet arnaqueur de première, un escroc de haut-vol … Engrenage, incohérence ( il s’enfonce, et trop c’est trop) ,sans Michael Keaton aux commandes  , on refermerait assez vite cette fenêtre à travers laquelle Mélanie Griffith et Matthew Modine peinent à voir le jour.

AVIS BONUS Samuel Blumenfeld nous réconcilierait presque avec ce film

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