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« Feast of Friends » de Paul Ferrara. critique dvd

Synopsis: Tourné en 1968, Feast Of Friends est le premier et le seul film réalisé par les Doors sur les Doors. Il offre un regard cinématographique sur le groupe lors de sa tournée pendant l’été 1968. Totalement restauré à partir des négatifs supervisés à l’époque par Jim Morrison, le film a été ré étalonné et restauré en haute définition, et la bande-son totalement remixée et remasterisée par l’ingé-son historique du groupe, Bruce Botnick.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "The Doors - Feast Of Friends"
De : Paul Ferrara
Avec : John Densmore (batterie), Robby Krieger (guitare), Ray Manzarek (clavier) et Jim Morrison
Sortie le : 10 novemb 2014
Distribution : Eagle Vision
Durée : 147 minutes
Film classé :
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Novembre 2014 ( 5 ème )

Ce « rockumentaire » est un témoignage historique sur la vie des Doors pendant les années 60.À part quelques projections lors de festivals en 1968, il n’était encore jamais été sorti officiellement. En voiture, avion et puis sur un bateau, j’imagine que ce ne sont pas des images courantes pour le groupe (leurs copines sont quasiment de tous les plans).

Les chansons sont entrecoupées d’images du groupe prises sur le vif dans leur quotidien. C’est malgré tout assez focalisé sur Morrison.

« Ils s’intéressent vraiment à tout ce que vous dégagez » s’étonne un pasteur qui se dit en cavale, et retrouve Jim Morrison après un concert assez mémorable. On le voit chanter à travers le rideau des forces de l’ordre qui se trouve sur la scène, juste devant l’orchestre.

C’est inimaginable, des bousculades s’ensuivent, des filles, mais aussi des garçons tentent de monter, on les repousse sans ménagement et Morrison chante au milieu de tout ça. Quand il se roule par terre, les flics ne savent pas quelle attitude adopter. C’est le capharnaüm. Morrison interviendra lui-même dans les coulisses pour soigner une spectatrice qui s’est prise une chaise au visage.

Des coulisses dans lesquelles on retrouve à plusieurs reprises le groupe, chacun jouant de son instrument quand Morrison s’empare du piano pour une improvisation littéraire assez particulière.

Même si les titres ne sont pas parmi les plus éloquents, on a le droit à une version très longue de « The end », quasi hypnotique, danse chamanique à l’appui. Mais personnellement je préfère celle qui termine ce documentaire, à Toronto en 1967.

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LES SUPPLEMENTS

  • « Feast Of Friends: Encore ». Spécialement réalisé à partir d’images de Feast Of Friends, ce docu poursuit l’immersion dans la vie des membres du groupe alors qu’ils se produisent, enregistrent, voyagent et passent même leurs vacances ensemble. La bande-son de ce court-métrage inédit évite là encore  la sélection habituelle de tubes pour privilégier des enregistrements rares.

Le pasteur est toujours là  : « la mystique fondamentale qu’il y a autour de vous, cela va bien au-delà de la surface (…) ils ont peur de ce que vous faites, c’est comme une religion séculaire ».

« Ils s’inquiètent de tout ce que l’on génère sur le plan médiatique », lui répond Morrison qui retourne vers ses copains et rigole « j’ai cru qu’il allait me sermonner »

Dans un studio du photographe Richard Avedon, l’accueil est plutôt glacial et l’artiste interdit de filmer. Suit une séance d’enregistrement pour «  Wild child »  très longue séquence géniale. « Avant de commencer la chanson je voudrais dire que  l’archétype collectif me déprime, si je pouvais aller sur une île » murmure le chanteur.

Pour l’anecdote il est intéressant de voir le travail du producteur sur ce titre. Il explique par exemple au guitariste Robby Krieger comment jouer l’intro «  dis-toi que tu envoies chier tout le monde, t’es un délinquant juvénile ».

  • « The Doors Are Open ». Ce documentaire britannique est consacré au concert à la Roundhouse de Londres. Il débute avec ce genre de préambule à l’intention du leader : «  c’est le porte-parole d’une génération qui déverse sa colère dans la rue, pour ces jeunes, c’est un prophète et leur message montre plus à quoi ils s’opposent que ce qu’ils approuvent ».

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«Notre musique ne peut que refléter que ce qui se passe autour de nous » dit  l’organiste, lors d’une conférence de presse suivie d’autres impromptus du genre entre deux villes. Jim Morrison paraît alors bien fatigué, tandis que Robby Krieger tente toujours de trouver des réponses adéquates aux questions parfois stupides des journalistes.

  • «  The End ». Filmé à Toronto en août 1967  cette interprétation de “The End” inclue l’introduction de Noel Harrison, puis des interviews de John Densmore, Robby Krieger, Ray Manzarek et Danny Sugerman.Les membres se souviennent de leur concert, et surtout de la création de «  The end » «  au départ une petite chanson d’amour. Mais Jim en rajoutait toujours, jusqu’à la dimension œdipienne et on arrivera au dix minutes, sur scène parfois le double ».

Suit alors une excellente version du morceau en 13 mn.

Meilleur dvd Novembre 2014 ( 5 ème ) Ce « rockumentaire » est un témoignage historique sur la vie des Doors pendant les années 60.À part quelques projections lors de festivals en 1968, il n’était encore jamais été sorti officiellement. En voiture, avion et puis sur un bateau, j’imagine que ce ne sont pas des images courantes pour le groupe (leurs copines sont quasiment de tous les plans). Les chansons sont entrecoupées d’images du groupe prises sur le vif dans leur quotidien. C’est malgré tout assez focalisé sur Morrison. « Ils s’intéressent vraiment à tout ce que vous dégagez » s’étonne un pasteur qui se…

Review Overview

Le film
Les bonus

C'est encore une belle pépite sur l'aventure des Doors que l'on nous donne à voir ici , sur une base filmique à peine dévoilée à la fin des années 70, des problèmes juridiques autour de Jim Morrison ayant entraîné son interdiction . La bande-son évite la sélection habituelle de tubes pour privilégier des enregistrements rares. Mais deux versions exceptionnelles de " The end" couronnent malgré tout l'ensemble.

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