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« Early winter » de Michael Rowe. Critique cinéma

Synopsis: David, 40 ans, sa femme Maya, d'origine russe, et leurs deux enfants semblent mener une vie tranquille dans une petite ville au Canada. Afin de combler matériellement son épouse, David travaille jour et nuit comme homme à tout faire dans une maison de retraite. Quand David soupçonne Maya de le tromper, c’est toute son existence qui vacille. Le passé refait surface et menace de tout emporter sur son passage...

La fiche du film

Le film : "Early Winter"
De : Michael Rowe (III)
Avec : Paul Doucet, Suzanne Clément
Sortie le : 06/01/2016
Distribution : Pyramide Distribution
Durée : 96 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film

En imaginant une histoire avec des personnages canadiens, Michael Rowe a discuté avec des amis québécois des hivers rudes et des conséquences qu’ils peuvent avoir sur les émotions des gens qui restent beaucoup à l’intérieur : « Je pense que les saisons ont une très forte résonance sur les relations. Cela m’a donné envie d’explorer le thème de la rupture ou de la crise dans le couple et comment cela pouvait être intensifié par l’isolement qu’implique un hiver rigoureux. »

  • Ce que j’en pense 

C’est le premier film de Michael Rowe que je découvre. Sa manière d’aborder le couple et plus généralement des situations très conventionnelles  (avec les enfants, les relations de travail..) me semble  plus dans la retenue que l’expression. Ce qui sur le long terme parait un brin sous-exposé.

Les rapports mari-femme, et même familiaux évoquent plus un enfermement mental qu’une véritable communauté, même si celle-ci ne fonctionne pas. La lignée tourne en rond et fait du sur place. Et ce n’est que sur le final, l’accent québécois enfin assimilé, que le dénouement nous apporte tous les éléments de compréhension sur l’attitude des différents protagonistes.

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Paul Doucet dans la peau d’un gros nounours aux petits soins pour sa seconde femme (Suzanne Clément)  accompagne jour et nuit des fins de vie dans son hôpital. Pendant ce temps, son épouse lambine et regrette son pays natal en tapotant sur des jeux vidéo. Le doute est souvent de mise sur leur fidélité, tandis qu’une vieille culpabilité taraude sans cesse notre héros. On devine des failles mais pas très distinctes. Le dénouement tarde bien à nous les faire admettre.

Si le couple a atteint un point de non-retour, les non-dits risquent de le mettre définitivement en péril. Voilà la trame de cette union qui, au cinéma ,en rappelle bien d’autres. La manière peu déterminée de la mise en scène et le jeu tout aussi  retenu des comédiens n’en facilitent pas la compréhension, sinon l’adhésion.

En imaginant une histoire avec des personnages canadiens, Michael Rowe a discuté avec des amis québécois des hivers rudes et des conséquences qu'ils peuvent avoir sur les émotions des gens qui restent beaucoup à l'intérieur : "Je pense que les saisons ont une très forte résonance sur les relations. Cela m’a donné envie d’explorer le thème de la rupture ou de la crise dans le couple et comment cela pouvait être intensifié par l’isolement qu’implique un hiver rigoureux." Ce que j’en pense  C’est le premier film de Michael Rowe que je découvre. Sa manière d’aborder le couple et plus généralement des situations très conventionnelles  (avec…
Le film

La manière d’aborder le couple et plus généralement des situations très conventionnelles  (avec les enfants, les relations de travail..) me semble plus dans la retenue que l’expression. Ce qui sur le long terme parait un brin sous-exposé de la part d’un cinéma que je découvre. Sa technique très personnelle s’appuie sur une mise en scène qui privilégie la lenteur, et la réflexion. Les comédiens se conforment au plan de travail : le résultat est propre, mais la vibration est faiblarde.

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