Synopsis: Jean-Pierre, agent sportif, doit garder le labrador d'une amie alors qu'il est empêtré dans de sombres affaires. Et pourtant, cette corvée va l'entraîner dans la plus hallucinante des aventures, où son pire cauchemar risque bien d'être la chance de sa vie.
La fiche du film
Le film
La patate ou la banane ? Sortie de salle, j’hésite. Un grand sourire, ça c’est certain et une bonne humeur communicative.
Le maître et son chien, ou la complicité amicale entre l’homme et l’animal, et l’amitié totale qui en émerge dans l’interprétation de Jean-Pierre Bacri et Alain Chabat
Ce dernier a écrit ce qu’il réalise et joue de façon admirable à la manière du gentil toutou de sa mémère, prêt à tout pour lui faire plaisir. Ici c’est plutôt à son pépère, qui sous les traits de Jean-Pierre Bacri s’étonne un peu au début que le chien ait pris forme humaine. Mais Jésus n’a-t-il pas transformer l’eau en vin ?
Il ne faut s’étonner de rien surtout que la bête n’est pas si bête et comprend à l’instinct tout ce que le monsieur attend de lui. Au milieu d’un fatras d’individus aux réflexions idiotes, voire homophobes , quand Jean-Pierre et Didier s’étreignent fortement dans la rue.
Ces skins par exemple, s’en prennent chaque fois plein la gueule au moment d’engager la castagne .De la même manière que les pirates tombent toujours sur Obélix et Astérix, cette bande de fachos rate toujours ses bastons racistes.
De la famille des hooligans, on les retrouve tout naturellement au Parc des Princes où Jean-Pierre joue sa vie. Agent sportif, il n’a plus de joueur crédible à présenter à son président-mafieux avant un match décisif contre le PSG.
L’un des grands moments du film , la solution en forme de miracle et qui vaut à Didier le chien-footballeur-fait-homme, un moment de gloire qu’il ne comprend toujours pas aujourd’hui. Il y a là en quelques séquences réfléchies, toute la drôlerie d’une bonne comédie, son poids en fantaisie, ses dialogues pertinent, et ses vérités que l’on glisse sans en avoir l’air.
Sur les racistes, les hooligans, le monde du foot-argent, et l’inertie du pouvoir sur les guerres à l’étranger ( ici l’ex-Yougoslavie). Un panorama qui n’entache en rien la bonne humeur générale. C’est le fort de ce film qui à l’humour mêle la réflexion et … l’amour. Caroline Cellier et Chantal Lauby sont aux premières loges.
Le film
C’est un premier film, plutôt réussi derrière la caméra pour un comédien qui excelle dans son interprétation d’un scénario écrit finement pas ses propres soins. Tiercé gagnant pour Alain Chabat rejoint dans son succès par le jeu de Jean-Pierre Bacri, agent sportif en démêlé avec son patron et maintenant le chien de sa copine, qui s’est transformé en homme. Pas la copine , mais le chien. C’est l’argument de départ que Chabat traite de façon très drôle, sur des dialogues pertinents, souvent hilarants dans les réparties de scènes tout aussi déjantées. Il y a là en quelques séquences réfléchies, toute la drôlerie d’une bonne comédie, son poids en fantaisie et ses vérités que l’on glisse sans en avoir l’air. Sur les racistes, les hooligans, le monde du foot-argent, et l’inertie du pouvoir sur les guerres à l’étranger ( ici l’ex-Yougoslavie). Un panorama qui n’entache en rien la bonne humeur générale. C’est le fort de ce film qui à l’humour mêle la réflexion et … l’amour.
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