Synopsis: Appréhendé en 1977 pour avoir conçu, organisé et réussi le célèbre casse de Nice, Albert Spaggiari s'évade du bureau du juge d'instruction. Pendant des années, il va rester insaisissable, résistant à toutes les tentatives de la police.
La fiche du DVD
Le film
Les bonus
Mesrine d’accord, Vaujour , pourquoi pas , et Spaggiari, alors ? Si les truands ont la côte du septième art , un vilain petit canard qui s’emberlificote moi, j’adore.
Les biopics fleurissent. Le genre, procure d’étranges sensations quand Piaf et Sagan reprennent vie, trait pour trait, sous le fard de starlettes autrement fichues.Je ne conteste pas le rôle, encore moins l’interprétation. Je suis simplement circonspect devant la performance qui éclipse le sujet. En Spaggiari plus vrai que nature, Jean-Paul Rouve évite l’écueil. C’est mon point de vue .
Car les truands ont droit eux-aussi à ce genre cinématographique .Vaujour : « Ne me libérez pas je m’en charge « de Fabienne Godet ou le « Mesrine » de Richet et Génovès ne manquent pas d’allure . Mais Spaggiari, par et avec Jean-Paul Rouve, j’en redemande.
Que nous raconte le comédien-réalisateur ? L’histoire d’un grand bandit traqué pendant des années par la police, en réalité un barjot de première. Albert voudrait sauver le monde, mais le monde l’a oublié. Il en souffre.
C’est vraiment une histoire pour le cinéma: un destin de looser que l’on croyait pacha, un Pied Nickelé faussement parrain d’une mafia de déshérités. Et si vous croyez que Jean–Paul Rouve en rajoute , donne dans la complaisance, sur-joue le personnage, un coup d’oeil sur les trois entretiens donnés par le vrai Spaggiari au temps de sa cavale lève toutes les ambiguïtés, dans des bonus aussi joyeux que le film.
- Le making of est décontracté au possible et les comédiens semblent vraiment très heureux :Gilles Lellouche dans la peau du reporter en quête du scoop, et Alice Taglioni, la femme du héros. Qui avait effectivement tout pour être heureux.
5 Commentaires
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