Le genre de cérémonie où rien ne va : les familles tirent la tronche , l'église est introuvable, les invités ne sont pas tous les bienvenus . Entre vieilles rancœurs et nouvelles inimitiés, on rigole un peu au début et beaucoup à la fin . Mais pendant une heure, quel ennui
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Ce devait être le plus beau jour de leur vie. Ce sera peut-être le pire. Un couple de futurs mariés, Inga et Bardi, le jour J se retrouvent chacun dans un bus, coincés avec leur famille respective à des kilomètres de Reykjavík..C’est une tradition islandaise : quitter la capitale pour aller se marier à la campagne en séparant les deux époux jusqu’à l’église avant de revenir faire la fête en ville.
Mais dès le début, rien ne va. Des gens pas vraiment invités se présentent à la noce, la mère de la mariée ne semble pas très heureuse de la cérémonie, le marié claustro refuse de passer sous les tunnels ( changement d’itinéraire, et tout le monde se perd ) et la grand mère est à cent lieues d’imaginer que sa petite fille se marie . Un aperçu des péripéties qui peuplent ce road movie qui à l’image du film tourne en rond et se répète lourdement.
Les bonnes intentions de Valdís Óskarsdóttir sont évidentes , mais son propos tient le temps d’un court-métrage, après quoi les dialogues et les situations ubuesques pourtant bien rodés , font flop . Il faut attendre les séquences devant chaque nouvelle église ( ils n’arrivent pas à trouver la bonne ) pour que le piment de cette comédie reprenne tout son intérêt.
Entre vieilles rancœurs et nouvelles inimitiés, les invités font alors penser à « Festen » ,de Thomas Vinterberg mais l’étude de mœurs se révèle un brin superficielle ; il est trop tard pour y croire. Je pense principalement à la scène finale , règlement de compte général présidé par un curé un rien loufoque . Si tout le film avait été sur ce ton ..
La réalisatrice suit ici les préceptes du dogme ( caméra à l’épaule , sept jours de tournage .. ) mais ces règles ont pris un coup dans l’aile . Lars von Trier n’est pas le messie.
Un commentaire
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