Accueil » A la une » « Tunnel » de Dominique Moll et Thomas Vincent. Critique dvd

« Tunnel » de Dominique Moll et Thomas Vincent. Critique dvd

Synopsis: Dans le tunnel sous la Manche, à la frontière exacte entre l’Angleterre et la France, est retrouvé le corps d’une femme politique connue, vraisemblablement assassinée. Mais l’affaire prend une tournure particulièrement glauque et étonnante lorsque les enquêteurs, une Française et un Anglais, découvrent qu’il ne s’agit pas d’un seul mais de deux cadavres, coupés en deux à la taille, qui ont été assemblés pour n’en faire qu’un.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Le Tunnel"
De : Dominik Moll, Thomas Vincent, Hettie Macdonald
Avec : Stephen Dillane, Clémence Poésy, Jeanne Balibar, Thibault de Montalembert, Alexander Hathaway
Sortie le : 20 decemb 2013
Distribution : Studiocanal
Durée : 520 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 4
Le film
Le bonus

N’ayant pas vu l’original « Bron » et son premier remake « The Bridge », je me plonge innocemment dans ce tunnel qui m’a ravi les mirettes. Retrouver Jeanne Balibar  est un plaisir redoublé par la présence de son personnage bien ambigu. Comme une mante religieuse en quête d’une proie facile. Femme fatale qui ne se montre pas.

L’héroïne du moment l’est tout autant : discrète et renfermée, tenant à distance ses interlocuteurs, même quand il faut les cuisiner. Elise, femme flic, trempée dans l’acier. Une couture inhabituelle pour ce genre de costume que Clémence Poésy enfile avec une facilité déconcertante. Un peu trop peut-être, au point parfois d’en oublier son texte. De le rendre inaudible.

Petite égratignure sur un mode cinématographique assez haletant qui mêle le suspense ordinaire au flegme britannique. Car le sujet se veut consensuel entre nos deux pays, Manche oblige.

tunnelStephen Dillane relève donc un défi qui le contraint à  des allers-retours entre Londres et Calais, selon le bon vouloir d’un maniaque d’Internet qui élimine son petit monde en l’inscrivant sur Youtube.

Comme le bougre a plus d’un tour dans son sac (les scénaristes se sont creusé les méninges) on se demande toujours quel sera le mode opératoire de son prochain massacre. Et comme les réalisateurs se succèdent au gré des épisodes, nous avons le droit ici à plusieurs cinéastes (Thomas Vincent, Dominik Moll, Hettie MacDonald, Udayan Prasad…) qui se sont bien passé le mot.

La cohérence scénaristique demeure d’un bout à l’autre de l’aventure qui nous conte entre deux crimes le quotidien d’une famille anglaise un rien bringuebalée par tous ces événements, les aléas des flics à la retraite et les atermoiements silencieux d’une jeune femme aux amours sibyllines. Femme flic, elle répond au doux nom de Poésy. En anglais dans le texte, c’est une évidence.

  • Rencontre avec Dominik Moll et Clémence Poésy ( 13 mn )

Rien de bien neuf sous le soleil, hélas, le réalisateur et la comédienne ( qui semble avoir du mal à s’exprimer ) ne font que rapporter les origines du film et la manière dont il a pu être mené. Classique , et très court…

N’ayant pas vu l’original « Bron » et son premier remake « The Bridge », je me plonge innocemment dans ce tunnel qui m’a ravi les mirettes. Retrouver Jeanne Balibar  est un plaisir redoublé par la présence de son personnage bien ambigu. Comme une mante religieuse en quête d’une proie facile. Femme fatale qui ne se montre pas. L’héroïne du moment l’est tout autant : discrète et renfermée, tenant à distance ses interlocuteurs, même quand il faut les cuisiner. Elise, femme flic, trempée dans l’acier. Une couture inhabituelle pour ce genre de costume que Clémence Poésy enfile avec une facilité déconcertante.…

Review Overview

Le film
Le bonus

C’est dans l’ensemble assez haletant comme récit, avec le bon suspense et des personnages dessinés à la juste taille de leur rôle. Avec notamment celui de la femme flic que joue Clémence Poésy, si particulière dans ses apparences (sans cœur, froide, professionnelle jusqu’au bout du rictus…) qu’elle en oublie parfois de jouer. Sur les derniers épisodes il arrive que l’on s’emmêle un peu les pieds, mais là encore rien que du normal, même les flics ne s’y retrouvent plus…

Avis bonus Il y avait pourtant matière à suppléments, ne serait-ce qu'autour du tunnel. Brève rencontre avec le réalisateur et la comédienne, dommage...

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas

Laisser un commentaire